Estce que je dois profiter de cette pĂ©riode de calme: Est ce que les consultations vont revenir: Est ce que la commission va accepter le relogement de anne Ă  kone: Le 18 mai,il y a une commission Ă  la SIC pour les dossiers, est ce que le dossier de anne pour sont relogement va passer Ă  la commission du 18 mai: Par rapport Ă  ce que j’ai VotreprĂ©nom commence par : A : Vous n'ĂȘtes pas particuliĂšrement romantique, mais vous devenez intĂ©ressĂ© une fois dans l'action. Vous pensez 'Business'. Avec vous, pas d'erreur sur la marchandise, ce qu'on voit c'est vraiment ce qu'on achĂšte. Vous n'avez aucune patience pour flirter, et vous ne pouvez pas ĂȘtre ennuyĂ© par quelqu'un Ànotre naissance, chacun de nous reçoit un prĂ©nom pour l’identifier parmi ses semblables. Bien que ce nom puisse appartenir ou avoir appartenu Ă  quelqu’un d’autre, ce nom n’est pas seulement votre identitĂ©, mais il rĂ©vĂšle aussi votre personnalitĂ©. A : Vous pouvez paraĂźtre grossier et arrogant, mais votre goĂ»t pour la vie est extrĂȘmement vif et [] Jen e te connais pas et pourtant, je sais qui tu es. Peut-ĂȘ tre es-tu une jeune maman d ’ un petit de 6 jours, 6 semaines ou bien 6 mois.Peut-ĂȘ tre est-ce ton premier, ton deuxi Ăšme ou encore ton troisiĂšme enfant.Peut-ĂȘtre, au contraire, que tes enfants sont plus grands, qu’ils sont adolescents ou mĂȘme presque adulte. Peut-ĂȘtre que tu dois Ă©lever ton Copyright© 2015-2019. Ma clĂ© primaire doit ĂȘtre composĂ©e des deux premiĂšres lettres du nom, du prĂ©nom suivi d'un numĂ©ro. Comme vous avez choisi notre site Web Vay Tiền Online Chuyển KhoáșŁn Ngay. Aller Ă  la page 1, 2, 3 Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Lun 11 Mar 2019 - 2303 Merrick Ă©tait en accord avec les propos du comte quant Ă  sa raison d’ĂȘtre dans la milice. Il ne le jugeait pas pour cela, mĂȘme si au premier abord, il ne semblait pas forcĂ©ment avoir les qualitĂ©s requises pour exercer cette fonction. Mais, non, il ne faut pas juger un homme par rapport Ă  ses faiblesses, peut ĂȘtre qu’en prenant un peu plus d’anciennetĂ©, il rivaliserait bientĂŽt avec les meilleurs. S’il arrivait Ă  chasser ses dĂ©mons intĂ©rieurs autrement qu’avec l’abus d’alcool, qui cessait d’avoir peur, pourquoi pas. Il pourrait sans doute en surprendre plus d’un. Merrick avait peut ĂȘtre fautĂ© quelque fois, ce qui expliquait ses dĂ©boires, mais Roland Ă©tait convaincu que ce n’était pas un mauvais bougre et qu’il Ă©tait certainement capable de bien plus que ce que lui-mĂȘme croyait. Sa seconde phrase aux grands maux les grands remĂšdes » pouvait s’employer pour diverses situations le concernant finalement, son poste de milicien, l’alcool comme remĂšde Ă©galement. AprĂšs la question de Lorren, le comte Ă©tait parti se chercher une nouvelle boisson, l’air absent. Lorsqu’il revint, juste pour poser cette nouvelle choppe, il avisa le milicien de sa nouvelle et courte absence. Celui-ci lui rĂ©pondit qu’il avait de quoi s’occuper, touchant sa choppe du bout des doigts, tout en observant la tenanciĂšre derriĂšre son bar. Roland comprit vite qu’il avait effectivement bien de quoi s’occuper ! Il ne culpabilisa donc pas d’abandonner une nouvelle fois son camarade de boisson. Lorsque sa petite affaire fut terminĂ©e, il revint Ă  la table, non sans observer le manĂšge jouĂ© par l’habituĂ© et jouer la comĂ©die auprĂšs de Merrick. Il donna cependant sa rĂ©ponse, sans trop s’épancher sur les dĂ©tails. Roland fut simplement surpris, lorsqu’à la fin de ladite rĂ©ponse, son compĂšre vida sa choppe Ă  son tour. C’était sa maniĂšre Ă  lui certainement de lui prouver qu’ils Ă©taient plus ou moins dans le mĂȘme bateau. - Merci de cette solidaritĂ©, Merrick ! »Puis, de toute façon, tout ce soir Ă©tait propice au lever de coude, il n’attendait plus Ă  cette heure une raison particuliĂšre ! Les biĂšres s’enchaĂźnaient assez rapidement, d’un seul trait Ă  peu prĂšs, la plupart du temps. Oui, la raison s’éloignait petit Ă  petit, laissant des Ă©motions un peu plus brutes prendre le dessus. Il plongea aprĂšs cela lui aussi dans sa nouvelle boisson, sans la terminer pour autant, mais en buvant une bonne gorgĂ©e. Il hochait la tĂȘte aux propos de Merrick, lui donnant aussi une petite tape amicale sur l’épaule. - TrĂšs belles paroles capitaine ! Le temps sera au beau fixe lorsque l’ivresse rejoindra l’équipage ! »Oui, peut ĂȘtre que sans alcool, il n’aurait pas suivi le milicien dans ce dĂ©lire naval. Mais Ă  cet instant, ces images lui semblaient ĂȘtre une si jolie idĂ©e, qu’il s’engouffra bien rapidement sur le pont du navire !Merrick alla ensuite chercher Ă  son tour un nouveau remĂšde, ignorant complĂštement l’homme qui faisait du gringue Ă  sa rouquine prĂ©fĂ©rĂ©e, mais Roland n’oubliait pas la petite idĂ©e qu’il avait en tĂȘte pour autant. Il lui fit un signe de la main, salut que font les matelots Ă  leur capitaine, puis enchaĂźna sur ladite question. Merrick sourit Ă  l’évocation d’une potentielle bagarre, sous entendue par le blond. Il l’observa jeter un petit regard en coin Ă  l’habituĂ© et reportĂ© ensuite son attention vers lui. - Je me doutais qu’il Ă©tait possible de voir Merrick Lorren provoquer une quelconque prise de risques ! »C’était bien vrai que pendant leur mission en extĂ©rieur, le milicien s’était montrĂ© plutĂŽt en retrait, effacĂ©. Mais oui, il pouvait aussi en dĂ©coudre, s’il Ă©tait bien suffisamment remonter, cela pouvait ĂȘtre drĂŽle Ă  voir, mais pour l’instant rien visiblement ne le poussait Ă  le faire. Ils verront bien, si l’habituĂ© dĂ©rape, Roland ne serait pas Ă©tonnĂ© de voir alors le brun se ruer contre lui !Le sang-bleu nota ensuite la grimace de Merrick, aprĂšs avoir descendu d’une traite toute sa nouvelle boisson, oui cela devait commencer Ă  piquer de les enchaĂźner ainsi. Roland ne pouvait pas dire le contraire, ayant dĂ©jĂ  senti la diffĂ©rence lorsqu’il s’était levĂ© tout Ă  l’heure. Le milicien prĂ©fĂ©rait attendre un peu avant de se reprĂ©senter auprĂšs d’Estelle, doutant de la capacitĂ© de celle-ci Ă  apprĂ©cier la descente rapide de celui-ci. Roland fit une expression Ah les femmes ! Vous ne semblez pas complĂštement ĂȘtre en couple et dĂ©jĂ  elle vous bride ! »Encore une parole qui n’était pas du tout dans les habitudes du comte. Il ne critiquait pas les femmes comme cela, ouvertement. Certainement qu’elle aurait pu l’entendre en plus de cela. Ce n’était pas trĂšs poli, ni trĂšs malin. Mais l’alcool faisant de plus en plus effet, il n’était plus maĂźtre de tous les mots qui sortaient de sa bouche malheureusement. - Pour l’instant je tiens le coup Merrick, vu que je suis encore debout. Enfin assis prĂ©sentement, mais vous me comprenez. Allez donc, posez-moi une nouvelle question, je suis prĂȘt ! »Merrick lui demandait alors une chose tout Ă  fait incongrue, s’il Ă©tait capable de tenir l’habituĂ© lorsque le milicien le frapperait. Il rit plutĂŽt fort, avant de Ah ! Je vous reconnais bien lĂ  Merrick, mais ce serait avec joie, de l’entraide jusqu’au bout, je tiendrai le bougre, pendant que vous lui collerez la dĂ©rouillĂ©e de sa vie. »Il souriait encore assez largement, au fond, l’idĂ©e semblait rĂ©ellement lui plaire. Le voilĂ  qui tenait des propos dĂ©cousus, buvait pour ĂȘtre saoul, proposait de se battre dans une taverne. Et bien, elle Ă©tait belle la noblesse. Il finit alors sa choppe, bien content d’avoir rĂ©pondu Lorren lui avouait ensuite que lĂ  n’était pas sa vraie question. Celle-ci allait alors pas tarder Ă  arriver, il avait donc dĂ©jĂ  vidĂ© une choppe et cette nouvelle interrogation allait peut ĂȘtre poser problĂšme. Cependant, non, le comte n’était pas apte Ă  lui fournir une nouvelle affirmation. - Et bien non Merrick. C’est la premiĂšre fois depuis le dĂ©but du jeu que je vous offre une rĂ©ponse nĂ©gative. Mais ma chĂšre sƓur est dĂ©jĂ  entrĂ©e dans la milice. En tant qu’hĂ©ritier, j’ai de trĂšs gros devoirs, pour mes frĂšres et sƓur, pour mes parents, pour l’avenir des RivefiĂšre. Je ne peux pas me le permettre. Mais ce n’est pas pour cela que je reste au chaud dans mon manoir sans me prĂ©occuper de ce qui se passe Ă  l’extĂ©rieur ou Ă  l’intĂ©rieur de la citĂ© ! »Oui, ce qui expliquait d’ailleurs sa tenue d’aujourd’hui. Il Ă©tait sortit en mission Ă  l’extĂ©rieur, accompagnĂ© justement de quelques hommes de la milice extĂ©rieure. Il offrait bien souvent son aide, ses talents de guerrier Ă©taient mis Ă  Donc oui, je peux me battre, offrir ce que je possĂšde en compĂ©tences de combat au service de la milice. Mais je ne m’engagerai pas pour l’heure. Je dois assumer aussi mon rang, j’ai des devoirs envers ma famille et envers le Duc ! »Merrick lui avouait que son coutilier Ă©tait difficile Ă  vivre. Ce qui attisa forcĂ©ment la curiositĂ© du Dites-moi en plus Merrick je vous prie. Vous savez, mĂȘme si je ne suis pas dupe, je ne suis pas non plus bien renseignĂ© sur ce qu’il se passe rĂ©ellement dans vos quartiers. Ma sƓur et ma promise en font partie comme vous le savez maintenant, mais je n’ose pas leur poser des questions sur les mauvais traitements etc. Vous comprenez, ce sont des femmes qui comptent Ă  mes yeux, j’aimerai savoir, mais en mĂȘme temps, je n’ai pas spĂ©cialement envie
 Enfin, si cela vient de vous, peut ĂȘtre que cela passera mieux. C’est trĂšs dur Ă  vivre au quotidien ? »Oui c’était assez compliquĂ© d’en parler avec elles, mĂȘme s’il y avait du mieux. L’aĂźnĂ© essayait de plus s’impliquer, de poser des questions, de s’intĂ©resser et de les soutenir. Il acceptait maintenant tout cela, mĂȘme si bien sĂ»r, il aurait largement prĂ©fĂ©rĂ© les voir bien au chaud dans l’esplanade, plutĂŽt que de courir les dangers. Mais c’était ainsi, il s’était fait une raison. - Mon bon Merrick, nous n’allons pas rester Ă©ternellement avec des choppes vides tout de mĂȘme. Et votre rĂ©putation alors ? »Il se leva donc Ă  ses mots, allant chercher deux nouvelles La mĂȘme chose je vous prie madame ! Pour mon ami et moi-mĂȘme ici prĂ©sents ! »Oui, de plus en plus alcoolisĂ©, Ă©videmment. Il revint donc vers la Chaud devant ! »Au moins, la morositĂ© Ă©tait plus ou moins passĂ©e. Mais les dangers de l’alcool, c’était que lorsque l’on avait dĂ©jĂ  l’humeur sensible, il pouvait nous faire passer du tout au tout. Les montagnes russes, en Merrick, je ne sais plus quelle interrogation vous fournir. Si vous voulez, on peut changer de jeu ou simplement continuer Ă  boire en bavassant. Mais du coup, je ne sais pas quel est le gagnant, nous en sommes au mĂȘme point niveau choppes il me semble, mais aucun de nous deux ne roule encore sous la table ! Je vous laisse maĂźtre de cĂ©rĂ©monie ! »Il ponctua sa phrase d’un air sĂ©rieux, enfin d’un air sĂ©rieux pour un homme plutĂŽt alcoolisĂ©, cherchant Ă  ĂȘtre sĂ©rieux plutĂŽt. Merrick LorrenCoutilierSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Mar 12 Mar 2019 - 256 Ainsi donc, tout avait Ă©tĂ© actĂ©. Merrick Lorren Ă©tait dĂšs lors capitaine d'une embarcation qui voguait sur l'ivresse, tandis que le noble Roland de RivefiĂšre se trouvait ĂȘtre un membre de son Ă©quipage. De par cette acceptation, de par ses mots qui hissĂšrent le roturier en place de chef charismatique, l'ivrogne ne put que se convaincre d'une chose; il Ă©tait Ă©vident que le comte mĂ©ritait le titre de second de la frĂ©gate ''Loren''. ''Oubliez ce que je viens de dire Roland, vous n'ĂȘtes pas un simple mousse, mais plutĂŽt le fidĂšle second du capitaine !'' Dit-il, ponctuant cette montĂ©e en grade de son sous-fifre dans un grand Ă©clat de rire. ''Mais faites attention; avec moi, c'est la piraterie qui nous attend, camarade !'' Éructa-t-il haut et besoin de sous-entendre l'Ă©tat avancĂ© des deux quidams ? J'imagine que point s'en faut, alors que la situation et la mise sur pied de l'Ă©quipage suffit Ă  elle mĂȘme pour dĂ©crire l'Ă©tendue de la dĂ©confiture apportĂ©e par la biĂšre. Au final, le navire ''Loren'' n'Ă©tait point un bĂątiment d'envergure, mais plus probablement un simple esquif, alors que les deux comparses devaient ĂȘtre des naufragĂ©s plutĂŽt que des navigateurs. Qui les avait vaincus ? Et bien, cette mer houleuse qu'Ă©tait l'ivresse, les noyant de ses flots qui se dĂ©veloppa autour de tout cela fut assez allĂ©chant et attrayant pour que le milicien oublie qu'il ne savait pas nager. C'est dire... Toujours est-il que tout ne s'inscrivit pas uniquement et finalement autour de cette nouvelle tangente. La conversation continua bien Ă©videmment Ă  s'articuler autour du jeu auquel les deux charmants forbans s'adonnaient. Roland voulut savoir si Lorren pouvait devenir violent, agressif, et agresseur intempestif. Sans la moindre gĂȘne, il lui rĂ©pondit avec vĂ©ritĂ© et offrant des dires positifs Ă  l'interrogation. Ainsi, l'homme d'armes eut Ă  terminer sa chope d'une traite, alors qu'il venait de la commander. Est-ce que cela lui faisait mal ? Aucunement. Mais, Estelle de Chantauvent ne risquait guĂšre d'apprĂ©cier le manĂšge du duo...-'' Je ne m'entraĂźne pas tous les jours pour ne rien faire !'' EnfaĂźte, c'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment ce qu'il voulait et dĂ©sirait ardemment en Ă©tant dans la milice ; ne rien faire. Or, avec l'alcool qui commençait Ă  l'impacter, Merrick trouvait des plus intĂ©ressant de se hisser Ă  un statut plus hĂ©roĂŻque et courageux qu'il ne l'Ă©tait vĂ©ritablement. Laisser de cĂŽtĂ© sa modestie habituelle ne ferait pas de tort pour une fois, non ?... Attendez une minute, quelle modestie ?!-'' Personne ne bride le capitaine Lorren ! Seul maĂźtre Ă  bord, l'auberge est mon terrain de jeu et mon territoire !'' Ponctuant ses dires en se levant rapidement, il croisa -ou cru croiser- le regard de sa tenanciĂšre. Moribond, interdit et indĂ©cis, le ''capitaine'' prĂ©fĂ©ra se rasseoir lentement, offrant une moue contrite Ă  son noble ''second''. ''Mais il faut aussi parfois savoir choisir ses batailles, non ?''Et puis, c'Ă©tait son tour de soumettre le blond Ă  l'interrogatoire ! Ainsi, la biĂšre pouvait attendre avant de revenir devant lui. L'important en cette heure Ă©tait d'avoir raison, de soumettre un questionnement Ă  mĂȘme de le faire vaincre dans ce jeu et non trĂ©passer. Était-ce simplement et seulement pour ĂȘtre vainqueur que le milicien dĂ©sirait si ardemment le triomphe et les lauriers ? Pas seulement... Oui, Lorren Ă©tait un beau salopard qui se satisfaisait, que et uniquement que, de la victoire, et ce, en tout temps. Or, cette fois-ci, il avait eu une idĂ©e lumineuse, la rĂ©compense parfaite qu'il pouvait espĂ©rer et dĂ©sirer. Au dĂ©part, cette idĂ©e s'Ă©tait frayĂ© un chemin dans son esprit encore clair de tous effluves de spiritueux quelconque. Il l'avait repoussĂ© rapidement, la trouvant excessivement amusante et cocasse, mais se doutant que Roland n'accepterait jamais. Mais, depuis que l'alcool avait fait son bout de chemin, cette pensĂ©e revenait l'assaillir ardemment... Voulait-il dĂšs lors gagner pour la soumettre au vaincu, pour le voir se dĂ©battre avec le butin que le ''capitaine'' dĂ©sirait s'accaparer. Mais avant cela, comme Ă  son habitude, Merrick ne put s'empĂȘcher de se fendre d'une rĂ©partie, d'un babillage intempestif et inopportun. Pour autant, le comte prit cela comme sa rĂ©elle question, terminant sa Chope d'une traite. Évidemment, mauvais joueur, l'ivrogne ne fit rien pour lui en empĂȘcher... ''Roland de RivefiĂšre, vous avez toute mon estime !'' Les yeux pĂ©tillants devant autant d'entraide promise, il ne put s'empĂȘcher de hocher la tĂȘte d'extase Ă  l'idĂ©e. Et bien, elle Ă©tait vĂ©ritablement belle la noblesse ! pensa Merrick Lorren, vĂ©ritablement convaincu de ces dires. RĂ©ajustant le tout, invitant son noble comparse Ă  Ă©couter les dires qui Ă©taient sa vĂ©ritable question, le milicien fut déçu d'ĂȘtre dans l'erreur. ''TrĂšs bien...'' Maugra t-il, goĂ»tant amĂšrement et bien puĂ©rilement Ă  sa ''dĂ©faite'' sur cette manche. Écoutant d'une oreille attentive la suite, le questionnement de Roland, Merrick retrouva de son bagout naturel. AprĂšs tout, il aimait dĂ©blatĂ©rer de tout et de rien, alors... ''La milice n'est guĂšre trĂšs difficile au quotidien. AprĂšs tout, Ă  partir du moment que tu fais ton devoir, que tu respectes les codes stricts de la hiĂ©rarchie et que tu suis les ordres, rien de mal ne peut t'arriver. Oui, parfois c'est difficile Ă©reintant et fatiguant, mais tout cela est supportable.'' En disant cela, sa tĂȘte Ă©tait venue s'Ă©chouer dans sa paume. '' Le problĂšme est lorsque tu sors un peu du moule, ou que tu n'es guĂšre l'archĂ©type idĂ©al de l'homme d'armes... Ou alors quand tu es une femme.'' Termina-t-il, prenant quelques secondes de silence pour que ses dires aient plus d'impact. Le dĂ©but de sa prise de parole avait peut-ĂȘtre semblĂ© positif, la suite risquait de l'ĂȘtre beaucoup moins alors que le comte questionnait Merrick pour concevoir ce que vivait Serena et Sydonnie.'' Encore une fois, je ne les connais pas. Peut-ĂȘtre ont-elle eu une bonne Ă©toile qui les aida, mais... mais j'en doute un peu. Les femmes sont en sous-nombre, traitĂ© comme des souillons et des moins que rien. Il faut avoir un sacrĂ© caractĂšre pour survivre Ă  ce milieu. Et encore plus pour devenir sergente.'' Se raclant la gorge, le milicien offrit un maigre sourire au noble. Lui-mĂȘme ne prenait aucunement part Ă  ces lynchages de la gent fĂ©minine. Or, il ne se positionnait jamais comme protecteur de celles-ci. Ce n'Ă©tait pas son rĂŽle, et puis le jeune homme ne pouvait faire grand-chose. Laissant ses mots s'installer entre eux et offrant Ă  Roland le temps de rĂ©flĂ©chir -ou de rĂ©pondre Ă  tout cela-, Merrick fut satisfait de le voir fendre l'achalandage de la Chope pour aller quĂ©mander leur breuvage. Le voyant partir, il ne put s'empĂȘcher de hausser la voix pour que celui qui se mouvait l'entende distinctement ''Ne parlez pas de ma rĂ©putation sur ce ton, Roland. Vous risquez de le regretter !'' Dit-il avec un ''Ă©clat dangereux'' au fond de ses yeux. Se levant, il suivit d'une dĂ©marche chaloupĂ©e, mais Ă  ses yeux emplis de grĂące son compĂšre. S'appuyant au bar, il sourit Ă  la rouquine, lui offrant le meilleur sourire de son rĂ©pertoire. ''Ajoute Ă  la facture de ce noble et bon Roland, deux verres de ton pire tord-boyaux je te pris.'' S'accoudant au comptoir, tournant le dos Ă  l'habituĂ©, il plongea ses yeux dans ceux de celui qui l'invitait, un peu contre son grĂ©, Ă  boire les prochaines boissons. ''Monsieur le comte, ma rĂ©putation ne peut-ĂȘtre entachĂ© par vos simples mots ! Elle s'est forgĂ©e Ă  force d'acharnement, de maux de tĂȘte et de gueule de bois. Vous vous ĂȘtes risquĂ© sur mon territoire en goĂ»tant au meilleur nectar de Marbrume...'' Dit-il en parlant de la douce et prodigieuse biĂšre d'Estelle. ''Qu'en sera-t-il lorsque vous viendrez m'affronter sur la pire boisson forte de Marbrume ? Serez-vous encore assez fort et vaillant pour tenter de me dĂ©loger de mon piĂ©destal ? '' C'Ă©tait le problĂšme dans le duo Merrick Lorren et l'alcool... Loin de perdre sa verve intempestive, cette derniĂšre se dĂ©cuplait jusqu'Ă  en devenir un baratin incroyable et incommensurable. Sa forfanterie atteignait de nouveaux sommets, ses bravades devenaient des maux bien lourds Ă  Ă©couter... du moins, pour un esprit qui n'Ă©tait pas dans le mĂȘme Ă©tat que lui ! '' Retournons vers notre navire, Second !'' ProfĂ©ra-t-il Ă  l'encontre du noble de RivefiĂšre, offrant un clin d'oeil Ă  Estelle avant de s'Ă©clipser. Lorsque Roland ponctua son avancĂ©e d'un ''chaud devant'', le milicien ne put s'empĂȘcher de un aveu de dĂ©faite ?'' Commença-t-il rapidement devant les dires de son homologue ? Souriant Ă  pleine dent, il enchaĂźna ''Personnellement, je prends cela comme un abandon ! Alors, je suis le vainqueur. Cul sec pour fĂȘter mon triomphe, l'ami !'' Dit-il en poussant le tord-boyaux vers le comte. Ni une ni deux, Lorren s'empara du petit verre, l'ingurgitant aussi vite que possible. La grimace que lui arracha le passage de la boisson eut le mĂ©rite d'ĂȘtre complĂštement visible de tous. Tapant du godet sur la table pour tenter de soulager bien vainement le passage du misĂ©rable alcool qui le brĂ»lait Ă  l'intĂ©rieur, il souffla une fois que le pire fut passĂ©. ''Pas trĂšs doux, celui-lĂ .'' Se calant au font de son assise, il sourit au blond. Ce dernier n'avait pas encore eu le temps de s'Ă©pancher sur la ''victoire'' de Merrick. Allait-il la contester, ou plutĂŽt laisser couler ? Toujours est-il que le ''butin'' sur lequel voulait mettre la main le ''capitaine'' Lorren Ă©tait excessivement intĂ©ressant... Est-ce que Roland de RivefiĂšre serait assez impactĂ© par l'alcool pour accepter ? ''Le vainqueur avait le droit de dĂ©cider de sa rĂ©compense. C'est ce que nous avions dit, non ?'' Commença-t-il, s'assurant que l'aĂźnĂ© n'aille aucunement oublier cette rĂšgle. ''Alors, voici ce que je dĂ©sire, Roland de RivefiĂšre. Je dĂ©sire de tout mon cƓur que vous vous marier avec la sergente. Que vous ayez une famille nombreuse et que votre premier fils se nomme en mon honneur ; Merrick.'' Laissant le silence s'Ă©grener pendant quelques secondes, il se pencha vers l'avant tout sourire -''avouez que sa en jette ; Merrick de RivefiĂšre, hein ?'' Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Mer 13 Mar 2019 - 1728 Merrick indiqua qu’il venait de monter en grade. L’aĂźnĂ© de RivefiĂšre, outrepassant son titre de comte, se venait affubler du rang de second du capitaine, embarquĂ© dans une sombre affaire de piraterie. TrĂšs louche cette histoire, Roland plissa donc les yeux Ă  tout La piraterie ? J’espĂšre ĂŽ capitaine que nous partirons en quĂȘte des plus fameux trĂ©sors du duchĂ© ! »Il semblait ainsi parfaitement convaincu que tout cela Ă©tait une trĂšs bonne chose, se voyait dĂ©jĂ  avec un somptueux chapeau, sentant presque le vent marin sur son visage. Les autres clients de la taverne devaient se poser quelques questions quant aux discours que tenaient les deux hommes. La piraterie n’était vraiment pas bien vue Ă  Marbrume. Surtout, qu’ils n’étaient plus du tout aussi discrets qu’aux prĂ©mices de leur conversation. L’alcool aidant, les voix se faisaient fortes et plus enjouĂ©es qu’à l’ordinaire. Le milicien, devenu capitaine d’un navire nommĂ© Loren, rĂ©pondait qu’il n’était bridĂ© par nulle Ăąme qui vive, aussi qu’il faisait de la taverne son territoire, Roland se dirigea ainsi involontairement vers la tenanciĂšre de l’établissement, pas convaincu qu’elle Ă©tait en total accord avec ses dires. Mais quoiqu’il en soit, le noble relĂ©guĂ© Ă  la seconde place n’avait pas mot dire pour contrarier son capitaine. Il fit donc un salut marin en gardant dans la mesure du possible tout son sĂ©rieux. Merrick s’était levĂ©, plein d’aplomb, mais fut rapidement rappelĂ© Ă  l’ordre par la rĂ©elle propriĂ©taire. Roland, observant le petit manĂšge et l’expression qui lui offrait son acolyte, explosa littĂ©ralement de rire. - Pauvre capitaine, il faut se mĂ©fier des sirĂšnes, elle vous attrape et ne vous lĂąche plus jamais ! »Le comte en profita pour imager leur relation naissante, comparant Merrick Ă  un pirate trop aventureux et Estelle, Ă  une lĂ©gendaire crĂ©ature des mers. DĂ©cidĂ©ment, cette nouvelle vague avait de quoi leur donner le mal de mer. Le brun fut ensuite ravi d’apprendre que Roland ne comptait pas le laisser batailler seul contre l’habituĂ©, il lui offrit cette fois une belle expression, le regard pĂ©tillant de fiertĂ© et d’admiration fraternelle ! Ils s’entraidaient, se promettaient, ils naviguaient vers l’ivresse sur une eau calme et limpide. Nos deux marins partirent ensuite sur un sujet un peu plus Ă©pineux, au cƓur de la milice. Il lui apprit qu’au final ce n’était pas bien difficile de faire un bon milicien, se tenir Ă  carreaux, filer droit, rĂ©pondre aux ordres, sans faire de vagues. On pouvait s’assurer une bonne place au soleil, pendant un bon petit moment. Certains mĂȘme arrivaient Ă  gravir les Ă©chelons et monter en grade. Pour les femmes, bien sĂ»r, tout Ă©tait infiniment plus compliquĂ©. Il fallait avoir des nerfs d’acier pour y parvenir, l’hĂ©ritier pensa Ă  Sydonnie, et tout ce qu’elle avait pu subir pour arriver lĂ  oĂč elle en Ă©tait aujourd’hui. Une femme forte, admirable, impressionnante. Une femme qui pourtant, lui accordait sa confiance et plus encore, cela restait encore tellement fou Ă  imaginer. Il se sentait fier d’un coup, regonflĂ© Ă  bloc. - Merci Merrick, vous ĂȘtes vraiment un chic type ! »Il lui offrit un sourire en retour, infiniment convaincu par ses paroles, Ă  cette heure le milicien semblait en tout point un se leva Ă  la suite du sang-bleu, en profitant pour commander deux verres d’une boisson beaucoup plus forte, c’était Ă©videmment une idĂ©e incroyablement bonne sur le coup. Sauf que notre ami Roland, n’était pas du tout habituĂ© de ce genre de boissons et risquerait bel et bien, Ă  la suite de tout cela, de rouler vĂ©ritablement sous la table. Il ne rĂ©agissait mĂȘme pas lorsque le milicien indiquait que Roland devrait rĂ©gler la note, lĂ  Ă  cet instant, tout cela ne semblait que simple Nous verrons bien Merrick, je ne suis pas certain de tenir le coup mais aprĂšs tout nul homme ne peut savoir de quoi il est capable, n’est-ce pas ? »Il avait surtout l’esprit bien trop embrumĂ© pour le savoir. Le capitaine et son second, toujours aussi joyeux, retournĂšrent vers le navire et l’expression employĂ© par l’aĂźnĂ© des deux les firent rire franchement. Roland faisant mine de pagayer, tout en regagnant sa chaise. Oui, ils s’enfonçaient de plus en plus vers le ridicule, mais puisque ce dernier ne tuait pas, autant continuer sur leur lancĂ©e !Le milicien poussa ensuite le verre de la nouvelle boisson vers lui. Le comte prit donc le verre du dit tord-boyaux et le vida d’un trait. Hou ! La rĂ©action du sang-bleu ne se fit pas attendre, le goĂ»t et la force du liquide Ă©tait bien diffĂ©rent, il afficha une grimace sans prĂ©cĂ©dent et Ă©carquilla nettement les Ah oui, un autre registre, sans nul doute! »La boisson Ă©tait bien forte, et cela cumulĂ© Ă  toutes les autres choppes, cela ne faisait pas bon mĂ©nage. - Je rends les armes, je vous laisse gagner ! »En rĂ©alitĂ©, il avait lui aussi gagnĂ© dans un sens, sa recherche Ă©tant l’ivresse, pour dĂ©connecter son esprit tourmentĂ©, partir vers de folles Ă©popĂ©es et pour le coup, c’était plutĂŽt rĂ©ussi. Toutefois, il Ă©tait question d’une rĂ©compense, Ă  laquelle le vainqueur avait le droit. Roland avait parfaitement oubliĂ© ce dĂ©tail et Ă©tait bien curieux de savoir de quoi il allait s’agir. Il restait donc attentif, enfin du mieux qu’il le pouvait Ă  cet instant. Alors Merrick dĂ©sirait que l’hĂ©ritier se marie avec Sydonnie, oui cela il en Ă©tait capable. Aussi, qu’ils aient de nombreux enfants, cela ne dĂ©rangerait aucunement le comte, bien au contraire. Et enfin, que le prĂ©nom de leur premier fils soit celui du milicien. Et lĂ , Roland ne pu cacher sa surprise. Cependant, il ne dit rien. Avant que Merrick ne se penche vers lui pour lui offrir une nouvelle Merrick de RivefiĂšre. » RĂ©pondit-il simplement, en murmurant. Merrick de RivefiĂšre ! » RĂ©pĂ©ta-t-il beaucoup plus fort, Ă  qui voulait bien l’ il se leva, se dirigea vers le milicien pour le prendre dans ses bras, visiblement Ă©mu. Oui l’alcool faisait traverser bon nombre de sentiments et d’émotions en trĂšs peu de temps. Il lui tapota dans le dos, puis se dĂ©gagea pour lui parler trĂšs Je vous en fais la promesse, mon premier fils s’appellera ainsi ! »Puis il revint Ă  sa place, levant sa nouvelle choppe de biĂšre, afin de trinquer Ă  cette Buvons Ă  Merrick alors ! »Dit-il haut et fort avant de vider sa choppe de moitiĂ©. Bon, lĂ  il commençait vraiment Ă  ĂȘtre bien ivre, il avait bien dĂ©passĂ© le stade du simple pompette ». Estelle LorrenAubergisteSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Mer 13 Mar 2019 - 1813 Estelle observait sagement de son comptoir l’animation que SON milicien offrait Ă  l’établissement, difficile de ne pas entendre la conversation, ou de ne pas offrir un petit sourire amusĂ©. Toute la chope sucrĂ©e semblait suivre la conversation, sans mĂȘme que les deux hommes ne s’en aperçoivent. Estelle avait Ă©videmment repoussĂ© les avances de l’ancien, servant les boissons Ă  chaque commande, se dĂ©plaçant avec habilitĂ©s dans son domaine, elle Ă©tait chez elle et cela se voyait. NĂ©anmoins, les mots employĂ©s tantĂŽt par Merrick, tantĂŽt par l’hĂ©riter des RivefiĂšre lui avaient parfois laissĂ© un petit arriĂšre-goĂ»t amer. La rouquine n’en avait absolument rien dit, prenant plusieurs respirations, rĂ©cupĂ©rant les chopes, remplissant celle qui Ă©tait vide, servant de temps Ă  autre des plats lorsque les commandes se faisaient plus prĂ©sentes. Celui qui Ă©tait toujours installĂ© au comptoir, bien dĂ©cidĂ© Ă  obtenir les faveurs de la gĂ©rante, n’en dĂ©mordait pas. AgacĂ©e, elle avait fini par lui dĂ©voiler la jolie Brigitte, toute en forme, un brin dĂ©formĂ©e par l’acharnement qu’Estelle mettait parfois Ă  rĂ©duire en miette l’esprit embrumĂ© de certains clients. L’homme avait fini par se rĂ©soudre abandonnant sagement ses idĂ©es pour repartir un peu dĂ©pitĂ© de ne pas avoir obtenue son objectif l’entrecuisse de la dame de Chantauvent. D’une humeur moins joyeuse, elle avait fini par tirer un tabouret pour s’y installer, astiquant les rĂ©cipients sans dĂ©tourner le regard de celui qui avait affirmĂ© ne se faire brider par personne. Voyons ça, sa force dans le mouvement pour sĂ©cher la chope s’était faite plus pressante, alors que son attention Ă©tait rapidement passĂ©e sur Roland qui ne semblait guĂšre dans son Ă©tat normal. Celui qui respecter les codes, l’étiquette s’était mis Ă  parler fort, Ă  rire, Ă  devenir presque extravagant. Penchant la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, la rousse avait dĂ» mal Ă  croire que l’alcool pouvait Ă  ce point permettre un relĂąchement, quoique pour sa dĂ©fense Merrick Lorren n’était pas bien innocent dans l’ensemble. Pour l’heure, jamais Estelle n’avait refusĂ© de servir un verre ou une bouteille, ni au noble ni au milicien. Dans le fond, l’homme d’armes pouvait bien faire et prendre ce qu’il voulait, elle n’y trouvait presque rien Ă  redire, presque. Ce ne fut que lorsque le noble s’écria qu’il acceptait de faire nommer son futur fils Merrick de RivefiĂšre, qu’elle comprit que lĂ , ça allait beaucoup trop mĂȘme moment, la porte s’était rouverte sur cet habituĂ© qui Ă©tait parti il y a peu. Il bomba le torse, fiĂšrement, s’avança jusqu’au comptoir d’une dĂ©marche pleine de confiance, se voulait-il certainement charismatique alors qu’Estelle ne voyait en lui qu’un grand-pĂšre qui tentait de se faire passer pour ce qu’il n’était pas lĂ . Une fois devant elle, par une simple sĂ©paration du comptoir elle cessa son acte. Était-elle en train de prĂ©parer une commande un peu spĂ©ciale, pour le petit couple que le duo n’avait certainement mĂȘme pas remarquĂ© l’homme lui avait demandĂ© un mĂ©lange spĂ©cifique en accord avec sa compagne pour se dĂ©tendre, mais pour aussi s’assurer d’ĂȘtre parfaitement performant. HabituĂ©e Ă  ce genre de demande, elle avait acceptĂ© et terminer de rĂ©duire le tout en poudre pour le glisser dans la bouteille, d’eau-de-vie, son alcool le plus fort, mais Ă©galement le plus sucrĂ©e. - Vous n’étiez pas parti ? » questionna la rouquine en suspendant son mouvement - Estelle de Chantauvent, j’ai une trĂšs grande nouvelle Ă  vous annoncer JE VOUS AIME »Ce fut un silence, alors qu’elle poussait sur le cĂŽtĂ© les deux bouteilles qu’elle avait devant elle, celle qui contenait le mĂ©lange aux vertus plus qu’original et celle qui n’était qu’une bouteille simple de ce mĂȘme alcool qu’elle avait eu dans l’idĂ©e d’offrir au noble et Ă  son milicien. L’ancien avait fini par se mettre Ă  genou, tendant vers elle un magnifique petit ruban, il n’était certes pas complĂštement ivre, mais pas suffisamment pour qu’aux yeux de la rouquine le geste soit excusĂ©. - Devenez ma rousse, ma femme, ma sorciĂšre bien-aimĂ©e, mon petit papillon des nuits, celle qui me fera oublier mon Ăąge et me rendra l’éternitĂ© de la jeunesse, Estelle, vous ne pouvez guĂšre me dire non. »Nouveau silence de la part de celle qui n’avait finalement pas pris la parole, son regard coulant une premiĂšre fois vers Merrick, espĂ©rant simplement que l’alcool ne lui octroie pas des ailes. Étirant ses lĂšvres dans un sourire, elle finit par rĂ©pondre - Ne bougez pas, j’arrive avec ma rĂ©ponse. » fit-elle un peu trop guillerette, provoquant dĂ©jĂ  un petit rire des autres habituĂ©s parfaitement installĂ©s Contournant le bois du comptoir, elle avait rĂ©cupĂ©rĂ© sa brave Brigitte, la camouflant autant que possible dans son dos, s’approchant Ă  petits pas de celui qui Ă©tait toujours genou au sol. Elle se posta devant lui, se dandinant de droite Ă  gauche avant de dĂ©gainer la fameuse Brigitte dans un geste net et prĂ©cis, signe de son habitude. BIIIIIIIM. L’homme tomba sur le cĂŽtĂ©, portant ses mains Ă  la partie de son visage rouge vif. Il bĂ©gaya quelque chose d’incomprĂ©hensible avant de ramasser son ruban qui s’était retrouvĂ© sur le plancher. Un peu agar par le coup, il avait fini par prendre ses jambes Ă  son cou pour repartir aussi vite qu’il Ă©tait arrivĂ©. Aucun doute qu’il ne ferait plus partie des habituĂ©s aprĂšs ça, mais la rĂšgle Ă©tait la rĂšgle, on ne drague pas la tenanciĂšre. Cela n’avait aucunement mis un coup dans l’ambiance de l’établissement, tous certainement habituĂ© Ă  ce genre de rĂ©action, rare, mais existante. Certain avait hurlĂ© beau geste Estelle », Attention il va dĂ©guster », mais ce sont finalement les rires qui avaient conclu l’ensemble. Revenant Ă  son comptoir, elle avait attrapĂ© les deux bouteilles, en oubliant complĂštement ce qu’une des deux pouvait contenir. Mjitage Estelle a Ă©crit Jet d’intelligence Estelle afin de dĂ©terminer si elle se trompe ou pas de bouteillePour rĂ©ussir elle doit faire 10 et moins aucun bonusRĂ©sultat 12 Ă©chec. RĂ©cupĂ©rant les deux bouteilles, elle s’avança sagement jusqu’à la table du noble et de Merrick, rĂ©cupĂ©rant celle encore pleine pour l’échanger avec celle contenant les deux diffĂ©rentes substances Ă  savoir une permettant l’amĂ©lioration des performances sexuelles et augmentant les diffĂ©rentes hormones du dĂ©sir et un excitant pouvait ressembler trĂšs fortement Ă  des drogues permettant la dĂ©tente. Offrant tour Ă  tour un sourire aux deux hommes, elle fit un lĂ©ger clin d’Ɠil Ă  Merrick pour le rassurer, puis Ă  Roland. - Si vous voulez mon avis, monsieur de RivefiĂšre, avant de dire oui, pour un prĂ©nom particuliĂšrement charmant, vous devriez dĂ©jĂ  en parler avec madame. ET je ne vous laisse ni l’un ni l’autre rentrer ce soir, vous dormirez ici ce soir, vous ne sortez pas, sauf si vous souhaitez que quelqu’un vienne vous chercher » elle appuya son regard sur Merrick Me suis-je bien fait comprendre ? Ni l’un, ni l’autre. » Elle remplit presque immĂ©diatement les verres, dĂ©posant un verre qu’elle avait rĂ©cupĂ©rĂ© pour elle, histoire de trinquer Ă  cette animation qui l’amusait beaucoup. - Bien pour me faire pardonner, je vous offre la meilleure bouteille de la maison, c’est sucrĂ©, doux, ça passe tout seul. Si vous rĂ©sistez Ă  cette bouteille, je veux bien vous offrir pendant une semaine la totalitĂ© de vos consommations. » Levant son verre, elle s’était fait interrompre dans sa propre consommation par le petit couple qui attendait sa bouteille. - Oh excusez-moi, j’ai un petit couple d’amoureux Ă  servir. Soyez sage en attendant et n’oubliez pas, interdiction de sortir, si vous avez envie de vomir
 Merrick, tu connais la maison, vous allez dans une chambre enfin, tu gĂšres, je te fais confiance, mais hors de questions que monsieur de RivefiĂšre soit vu ainsi. » Soucieuse de prĂ©server la discrĂ©tion de ses clients, mais aussi la rĂ©putation de ceux qui dĂ©cident de venir oublier leurs problĂšmes chez elle. Surtout un noble, sur un de RivefiĂšre dont sa future Ă©pouse Ă©tait une habituĂ©e du lieu. Elle hĂ©sitait nĂ©anmoins Ă  la prĂ©venir, juste au cas oĂč, avait-elle encore le temps d’y rĂ©flĂ©chir. Finalement, elle Ă©tait repartie non pas sans un petit doigt qu’elle avait levĂ© comme pour mettre en garde les deux jeunes gens, gare, gare aux bĂȘtises. Revenant derriĂšre son comptoir, elle avait rĂ©cupĂ©rĂ© la bouteille restante, rajoutĂ© un peu du mĂ©lange qui restait encore derriĂšre son comptoir avant d’offrir le tout au petit couple qui avait Ă©videmment fait la demande de rĂ©server une chambre. - Aucun problĂšme » qu’elle avait rĂ©pondu de sa voix chantante Évidemment, elle avait dĂ» rapidement retourner Ă  ses occupations cuisine, service, rĂ©ponse pour les clients. Difficile pour elle de se rendre entiĂšrement disponible pour Merrick ou Roland, gardait-elle l’ensemble bien Ă  l’Ɠil tout de mĂȘme. [DĂ©solĂ©e, vous l'aurez compris, il est possible que les deux zozios ne consomment pas que de l'alcool de maniĂšre purement involontaire ] Merrick LorrenCoutilierSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Jeu 14 Mar 2019 - 1822 Merrick Lorren avait gagnĂ©. Cette victoire face Ă  Roland de RivefiĂšre Ă©tait en tout point dĂ©lectable. Le milicien c'Ă©tait adjoint la rĂ©compense qu'il dĂ©sirait, et l'ivresse avait pris le dessus depuis dĂ©jĂ  un bon moment. Nullement aidĂ©e par le jeu de boisson, la consommation des deux ''marins'' avait Ă©tĂ© spectaculairement rapide. Pour couronner le tout, le fieffĂ© ivrogne qu'il Ă©tait venait de commander deux godets de tord-boyaux, histoire de prouver au comte que rien ne pouvait se mettre entre lui et sa rĂ©putation. Enfin, mis Ă  part Estelle de Chantauvent, il semblerait...Mais qu'importe. En cette heure, le dĂ©lice de la victoire supplantait tout le reste. DĂšs lors, fier de sa tirade, heureux de voir son noble camarade rendre les armes et lui tendre les lauriers de la consĂ©cration, le jeune homme n'en dĂ©chantait plus. Et pour cause ! Alors que son second venait d'accepter de prĂ©nommer son fils par son nom ! L'idĂ©e lui avait semblĂ© extraordinaire; c'Ă©tait comme si le roturier qu'il Ă©tait s'infiltrait en douce dans le monde des nobles. Et puis, avec un peu de chance -ou de malchance- le couple fiancĂ© aurait la chance d'avoir un enfant avec les mĂȘmes habitudes et le mĂȘme caractĂšre que lui, non ? Peut-ĂȘtre que de partager un nom crĂ©ait un lien entre les deux individus ? Imaginez, deux Merrick Ă  Marbrume ! Cette idĂ©e, guidĂ©e par l'ivresse, semblait exquise pour le milicien. Pour la plus grande majoritĂ©, cela risquait d'ĂȘtre un flĂ©au... mais lĂ  n'Ă©tait pas la question !-''Merrick de RivefiĂšre !'' RĂ©pĂ©ta-t-il en rĂ©ponse Ă  l'Ă©nonciation de Roland. DĂšs lors, il Ă©tait Ă©vident que tout le monde Ă  l'intĂ©rieur de la Chope SucrĂ©e avait entendu la ''brillante idĂ©e''... La suite eut le mĂ©rite de le surprendre. Le blond se leva pour venir l'Ă©treindre. Émut par le geste qui signifiait beaucoup, l'ivrogne rĂ©pondit Ă  la franche accolade sans la moindre gĂȘne. Tapant aussi malhabilement, Ă  cause de l'alcool, le dos de son homologue, le milicien affichait un grand sourire. ''Vous ĂȘtes un homme d'honneur Roland de RivefiĂšre. J'ai confiance en vous et je sais qu'il sera un splendide hĂ©ritier ! Avec des parents comme vous, et un nom aussi distinguĂ© que le mien, rien ne pourrait lui arriver !'' La tirade par rapport Ă  ses parents pouvait ĂȘtre vĂ©ridique. Pour ce qui concernait son nom ''distinguĂ©'', c'Ă©tait un peu diffĂ©rent... Laissant le noble retourner se glisser Ă  sa place, l'ivrogne n'hĂ©sita pas un instant Ă  trinquer et boire Ă  l'honneur du nouveau nommĂ©. ''À Merrick !'' Il Ă©tait quelque peu Ă©trange et aberrant de trinquer en l'honneur de son propre diminutif, mais pour un autre...Merrick Lorren, l'homme qui Ă©tait, comme Ă  son habitude, bien innocent dans l'ensemble, regarda son second. Il Ă©tait Ă©vident que l'alcool avait commencĂ© Ă  prendre le contrĂŽle de l'esprit de son partenaire. Pourquoi le savait-il ? Parce que lui mĂȘme n'Ă©tait guĂšre vaillant... À moins que le comte ne soit un buveur surentraĂźnĂ©, il Ă©tait certain que les effets et les affres dĂ©coulant des spiritueux qu'ils avaient ingurgitĂ©s s'Ă©taient sinueusement frayĂ© un chemin dans le corps du blond. En un sens, c'Ă©tait dans ce genre de moment que la soirĂ©e risquait de devenir particuliĂšrement intĂ©ressante !Or, -enfin- le devant de la scĂšne occupĂ© par le duo fut volĂ© par nulle autre qu'Estelle et l'habituĂ© qui tentait de la charmer. Ce dernier venait de refaire son apparition, allongeant un pas pleins d'allant vers la tenanciĂšre qui, aux yeux de Lorren, lui appartenait Ă  lui seul. Le regard sombre, devinant clairement les intentions impures du lascar, alors que Merrick Ă©tait un ''professionnel'' en la matiĂšre, Merrick s'adressa dans un murmure Ă  Roland. ''Vous vous rappelez que vous aviez dit que vous le tiendriez, si je me risquais Ă  la violence...?'' MĂȘme avec l'alcool, le courage ne s'inventait pas. Or, en deux contre un, le milicien se sentait assez confiant pour passer Ă  l' paroles de ce salopard se rĂ©pĂ©tĂšrent en Ă©cho dans son esprit. Comment le bougre pouvait parler d'amour aussi facilement ? Comment pouvait-il demander en mariage sa tenanciĂšre ? Il allait voir ce qu'il allait voir ! Commençant un lent mouvement pour se lever, Merrick suspendit son geste lorsque son regard croisa celui de la dame de Chantauvent, aprĂšs que l'habituĂ© est continuĂ© Ă  dĂ©clamer son monologue. Le silence Ă©tait complet et total, tous attendaient la suite des Ă©vĂ©nements. Se laissant retomber sur sa chaise, l'ivrogne offrit un sourire au comte. Il avait oubliĂ© qu'il n'avait pas Ă  jouer au preux chevalier avec la rouquine. AprĂšs tout, elle Ă©tait une adversaire plus puissante et nettement plus acharnĂ©e que ce qu'il pourrait ĂȘtre. Dans un sens, c'Ă©tait plutĂŽt elle le chevalier qui guerroyait entre eux deux... ''Laissez tomber, second de RivefiĂšre. Je crois que l'amiral de Chantauvent est capable de se dĂ©pĂȘtrer de la situation toute seule !'' AprĂšs tout, si Merrick Ă©tait le capitaine de son bĂątiment, il avait le droit de nommer qui il voulait dans son Ă©quipage et dans ses rĂȘves maritimes, non ? Logiquement, la jeune femme avait sa place Ă  l'intĂ©rieur de celui-ci !L'habituĂ© subit les foudres de l'amiral, goĂ»tant Ă  l'attaque fomentĂ©e et portĂ©e grĂące Ă  la tristement cĂ©lĂšbre Brigitte. Un coup suffit Ă  lui faire mordre la poussiĂšre, alors qu'Estelle remĂ©morait Ă  tout un chacun la premiĂšre rĂšgle de l'Ă©tablissement grĂące Ă  son offensive; personne ne tentait de charmer la tenanciĂšre. Un frisson courut le long de l'Ă©chine de Lorren, alors que l'habituĂ© s'enfuyait rapidement de la Chope SucrĂ©e. Le milicien n'avait pas encore eu le droit Ă  ce traitement. Chance ou vĂ©ritable talent ? Qu'importe, l'important Ă©tait que jamais cela n'arrive. ''Elle est incroyable, n'est-ce pas ?'' Dit-il Ă  Roland, les yeux brillants d'admiration. AprĂšs tout, loin de le refroidir, cette dĂ©monstration de caractĂšre avait le mĂ©rite de le tenter farouchement. Plus le jeu Ă©tait risquĂ© et dangereux, plus la rĂ©compense Ă©tait allĂ©chante Ă  ses yeux...Les Ă©clats d'amusements vinrent reprendre le pas sur le silence. Estelle finit par se diriger vers eux, transportant deux bouteilles. Le clin d'Ɠil qu'elle lui offrit fut saluĂ© d'un petit et rapide sourire. ''Mais Estelle vient de l'avouer; c'est un nom particuliĂšrement charmant ! Alors, il n'y a pas d'inquiĂ©tude Ă  avoir !'' Tenta un Lorren qui voyait potentiellement les chances de voir l'hĂ©ritier de RivefiĂšre porter son nom s'amoindrir. Coulant un regard vers le blond, il poursuivit un ton plus bas. Or, impactĂ©es par l'ivresse comme il l'Ă©tait, ses paroles Ă©taient nettement perceptibles par la rouquine. ''Il serait mal avisĂ© de refuser...'' Poursuivit-il en mimant l'agression potentielle et possible de la poĂȘle de combat. Reportant son attention vers la jeune femme, offrant un sourire innocent, il rĂ©pondit Ă  cette ''invitation'' qui s'articulait quelque peu comme un ordre. '' Nous acceptons, avec plaisir, amiral.''Les yeux de Merrick pĂ©tillĂšrent Ă  la suite de son annonce. Une semaine de consommation gratuite ?! Regardant Roland, il jugea de l'Ă©tat de son second. Pourrait-il l'aider pour finir la bouteille ? ''Il est l'heure de faire preuve de votre fidĂ©litĂ© Ă  votre capitaine ! Nous n'abandonnerons pas pour si peu !'' Dit-il en pointant le contenant et son contenu. '' À nous la gloire et la fortune, l'ami !'' Levant son verre de nouveau rempli, s'apprĂȘtant Ă  trinquer avec une Estelle, qui du s'Ă©clipser, Merrick reporta son attention sur Roland, n'ayant pu s'empĂȘcher d'observer le mouvement de la Chantauvent dans son...intĂ©gralitĂ©. ''Et bien, de nouveau seul ! À la vĂŽtre, Roland !''Sans le savoir, Merrick Lorren venait d'ingurgiter de lui-mĂȘme le breuvage ''empoisonnĂ©'' par mĂ©garde qu'Estelle avait apportĂ©. Pendant un instant, durant une fraction de seconde, il eut une hĂ©sitation. VĂ©ritable habituĂ© des lieux, mais aussi connaisseur de toute sorte d'alcool, Ă  force d'en consommer Ă  outrance, le milicien croyait percevoir quelque chose de diffĂ©rent derriĂšre le goĂ»t et la saveur sucrĂ©e... comme si ce dernier avait Ă©tĂ© rehaussĂ© par des essences herbacĂ©es... Pour autant, il n'Ă©tait pas assez calĂ© en la matiĂšre, encore moins au niveau de la prĂ©paration de ce genre de mixture, pour mettre le doigt sur ce qui clochait. Et puis, il ne pouvait croire, Ă  ce moment, que sa tenanciĂšre aille ajouter quelque chose de nĂ©faste et nĂ©gatif Ă  l'intĂ©rieur de son cadeau ! Devait-elle probablement avoir changĂ© quelque peu la recette... Haussant les Ă©paules pour lui-mĂȘme, il termina son premier verre sans plus y penser. -''Si je ne m'abuse, Estelle a dit que vous ne pouviez pas partir, Ă  moins que quelqu'un ne vienne vous chercher. Allez-vous vouloir que j'aille quĂ©mander la sergente d'Algrange ? Elle pourrait vous raccompagner...'' Sous-entendus grivois, sans le moindre doute. Son sourire taquin et son haussement de sourcil, suivi d'un clin d'Ɠil explicite, dĂ©signaient la teneur guĂšre bĂ©nigne de ces mots. Merrick ponctua sa tirade d'une lampĂ©e de l'alcool la rĂ©ponse de Roland, le milicien s'excusa par la suite. ''C'est Ă  mon tour d'aller me soulager. Je reviens vite.'' Se levant, chancelant, il s'appuya Ă  leur ''vaisseau'' pour partir en direction de l'extĂ©rieur. Sa dĂ©marche chaloupĂ©e avait le mĂ©rite de l'Ă©tonnĂ© lui-mĂȘme. Que se passait-il pour qu'il soit Ă  ce point groggy ? Sa langue Ă©tait pĂąteuse, et ses sens fonctionnaient encore plus aux ralentis, bien que son acuitĂ© de ce qui l'entourait aille gagner en sensibilitĂ©. Pour autant, il Ă©tait si dĂ©tendu... Revenant Ă  l'intĂ©rieur, le tumulte des lieux eut le mĂ©rite de l'impacter avec force. Par la TrinitĂ© ! Avait-il bu plus que ce qu'il pensait ? Qu'importe ! Son second l'attendait, et le capitaine Lorren ne l'abandonnerait pas ! C'est sur cette pensĂ©e qu'il retourna s'Ă©chouer Ă  la table qu'il partageait avec Roland. ''Il fait foufrement...foutrement chaud, ici !'' Ce devait ĂȘtre parce qu'il revenait de dehors, parce qu'il avait cĂŽtoyĂ© la fraĂźcheur de l'extĂ©rieur qu'il trouvait la Chope SucrĂ©e surchauffĂ©e... Se passant une main dans les cheveux, Merrick se ventila de la seconde main le visage. Une gorgĂ©e de la boisson sucrĂ©e le rafraĂźchirait peut-ĂȘtre pensa-t-il en soulevant Ă  nouveau son verre. Du coin de l'Ɠil, il aperçut la criniĂšre de la couleur des flammes de sa tenanciĂšre. AppĂątĂ© par cette vision comme un papillon pouvait l'ĂȘtre par une lumiĂšre dans la nuit, Merrick n'arriva pas Ă  en dĂ©tacher les yeux. Elle Ă©tait foufrement ou foutrement belle. Son visage vira au cramoisi. ''Vous aviez dit que vous croyez en mes chances... Vous pensez qu'il est l'heure de jouer le tout pour le tout ?'' Demanda-t-il Ă  Roland, en pointant du menton la jeune femme. Il avait du mal Ă  se contenir et se retenir de rester assis. D'ailleurs, le comte n'Ă©tait potentiellement pas le meilleur alliĂ© Ă  qui demander conseil en cette heure... ''Serait-il l'heure de se jeter Ă  l'eau, noble second ?'' Questionna-t-il avec aviditĂ© son blond esprit Ă©tait mĂ©langĂ©, oscillant entre dĂ©tente et dĂ©sir flamboyant. Si jamais Roland de RivefiĂšre le guidait sur le chemin de la tentation, Merrick Lorren partirait Ă  ''l'attaque'' de la rouquine. Qu'importe la rĂšgle une de l'Ă©tablissement, qu'importe la prĂ©sence menaçante de Brigitte et la dĂ©monstration rĂ©cente de sa maĂźtrise de l'arme qu'Estelle de Chantauvent avait faite. Le milicien avait du mal Ă  rester statique sur sa chaise, alors qu'il la dĂ©taillait toujours... Roland de RivefiĂšre serait-il le dĂ©clencheur d'une situation hautement Ă  risque pour son capitaine, ou bien l'ancre qui le retiendrait cloĂźtrĂ© et assis autour du navire ? FidĂšle alliĂ© ou infidĂšle parjure ? Est-ce que l'alcool et les substances l'avaient autant envenimĂ© que l'ivrogne ? Que la rĂ©ponse soit positive ou nĂ©gative, la suite risquait d'ĂȘtre hautement intĂ©ressante. Restait Ă  savoir pour qui... Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Sam 16 Mar 2019 - 300 Les deux hommes semblaient convaincu que le premier fils de Roland et Sydonnie, s’ils en avaient un Ă©videmment, potentiel hĂ©ritier, devrait s’appeler Merrick. Puis s’en suivit une Ă©treinte franchement amicale entre eux, couverte d’émotions. La descendance pour Roland Ă©tait inĂ©vitablement un sujet sensible, il n’avait pas pu en avoir avec son ancienne Ă©pouse, un guĂ©risseur avait posĂ© le verdict comme quoi la dĂ©funte femme Ă©tait stĂ©rile. LĂ , de parler d’un potentiel hĂ©ritier un des termes si Ă©logieux, le sang-bleu eut presque la larme Ă  l’Ɠil. L’alcool aidant, bien entendu. Ils portĂšrent donc une Ă©niĂšme fois la choppe Ă  leurs lĂšvres, trinquant et buvant Ă  cette merveilleuse idĂ©e. Les pensĂ©es de l’aĂźnĂ© Ă©taient dĂ©jĂ  en train de flotter vers cet avenir rĂȘver, lorsqu’une conversation provenant du comptoir non loin de leur table, retint son attention. Estelle de Chantauvent Ă©tait en train de discuter avec cet habituĂ©, qui revenait Ă  la charge, plus dĂ©terminĂ© que jamais. Le milicien semblait fin prĂȘt Ă  en dĂ©coudre, lui rappelant sa promesse. - Parfaitement, je vous suis Merrick ! »Il aiderait son camarade Ă  venir Ă  bout de l’ennemi, sans nul doute. Roland se tenait prĂȘt, Ă  se lever et aller attraper le rustre, tandis que le milicien le corrigerait sĂ©vĂšrement. Cependant, ils n’eurent mĂȘme pas Ă  bouger de leur chaise, Estelle semblait parfaitement maĂźtriser la situation. En effet, elle s’était saisie d’une poĂȘle comme arme et avait frappĂ© de toutes ses forces sur le bougre, qui tomba comme une masse au sol, sur le cĂŽtĂ©. Les rire fusĂšrent de toute part, Roland y comprit, ne s’étant pas attendu Ă  un tel spectacle. Il applaudit mĂȘme la tenanciĂšre avec enthousiasme, dĂ©cidĂ©ment, les dames de Marbrume avaient du caractĂšre. - Incroyable, c’est bien le mot ! Et vous Merrick, avez-vous dĂ©jĂ  goĂ»tĂ© Ă  l’arme de prĂ©dilection de la tenanciĂšre ? »Dit-il, toujours en riant. AprĂšs tout, si la rĂšgle premiĂšre de l’établissement Ă©tait de ne pas draguer la tenanciĂšre, pourquoi le Lorren serait l’exception qui confirmait la rĂšgle ? Ah oui, parfois le cƓur a ses raisons
 La rouquine arrivait Ă  prĂ©sent vers eux, leur prodiguant quelques conseils bien avisĂ©s. - Joli coup de poĂȘle amiral de Chantauvent, vous m’avez impressionnĂ© ! »Elle ne comprendrait peut ĂȘtre pas tout de suite pourquoi les deux hommes l’appelaient amiral, mais Ă  vrai dire, elle avait sĂ»rement assez bien l’habitude des personnes atteintes d’ivresse pour ne plus chercher Ă  comprendre dans quel folie leurs esprits tortueux Ă©taient partis. - Je vais lui en parler Ă  madame, ne vous inquiĂ©tez pas, je suis certain qu’elle sera folle de joie ! Comment elle ne pourrait pas aimer Merrick ?! »Bon, c’était beaucoup moins certain que Sydonnie d’Algrange soit complĂštement enchantĂ©e par cette idĂ©e, mais lĂ  en cet instant, l’aĂźnĂ© en Ă©tait absolument persuadĂ©. Estelle en profita aussi pour leur signaler qu’ils avaient pas le droit de sortir de l’établissement si personne ne venait les chercher. Étrange deuxiĂšme rĂšgle de l’établissement, ils verraient bien le moment venu. Pour l’instant, il passait un trĂšs agrĂ©able moment, il n’avait pas envie de partir. ProblĂšmes envolĂ©s, il Ă©tait sur un navire accompagnĂ© de son capitaine, tout allait pour le mieux. La tenanciĂšre leur offrit ensuite une bouteille, quel merveilleuse attention. Roland en termina sa choppe qui Ă©tait encore Ă  moitiĂ© pleine, pour partir en quĂȘte de ce nouveau nectar sucrĂ©. Puis elle les avait laissĂ©, pour retourner Ă  ses occupations, non sans aviser Merrick d’autres conseils. Mais le comte n’écoutait plus, trop prĂ©occupĂ© par l’idĂ©e de goĂ»ter Ă  ce nouveau spiritueux. Il lĂącha simplement un merci amiral », les yeux rivĂ©s sur la Je ne vous ferai pas dĂ©faut mon capitaine, sus Ă  l’ennemi ! »Un nouveau verre Ă©tait rempli, il trinqua avec son camarade de boissons et porta ledit verre Ă  ses lĂšvres. Bien que le palais dĂ©jĂ  alcoolisĂ©, il put nĂ©anmoins noter la subtilitĂ© de ce nouveau liquide, sucrĂ©, Ă©tonnamment bon. Il but une gorgĂ©e, puis une seconde, termina son verre en un temps Oui elle a dit cela, je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris pourquoi ! Deux gaillards comme nous, pouvons trĂšs bien rentrer ! Vous pensez qu’elle Ă©tait sĂ©rieuse ? Vous qui la connaissez mieux que moi, c’est que
 je n’ai pas si envie que cela de goĂ»ter Ă  sa poĂȘle. »Dit-il, repensant Ă  la scĂšne avec le pauvre bougre. Ivre certes, mais pas tĂ©mĂ©raire pour contrarier cette dame, cette merveilleuse dame qui leur offrait une si bonne bouteille, d’ capitaine se rendit ensuite Ă  l’extĂ©rieur, pour rĂ©gler Ă©galement sa petite affaire. Roland en profita pour remettre le niveau des verres et en boire une lichette, l’air de rien. C’est que c’était vraiment bon, un goĂ»t particulier, jamais il n’avait encore goĂ»tĂ© une telle boisson. Il se leva, afin de repĂ©rer son acolyte. Il se leva, levant le bras et faisant des signes pas trĂšs Capitaine, rejoignez vite le navire ! »Se lever et se rasseoir si subitement, lui avait donnĂ© une Ă©trange impression, comme si le sol bougeait, il avait eu la tĂȘte qui tourne un instant. Lorsque Merrick fut proche de lui, il lui fit une confidence, alors que celui-ce se plaignait d’avoir trop chaud. Il lui demanda conseil quant Ă  l’abordage de l’amiral Chantauvent. Roland fit mine de rĂ©flĂ©chir, portant sa main sous son menton, de maniĂšre assez théùtrale. Pour ceux qui le connaissaient, bien heureusement personne ici bas, cette image Ă©tait tellement Ă  l’opposĂ© de lui-mĂȘme, que cela pouvait ĂȘtre dĂ©routant. - Jetez-vous Ă  l’eau, mais faites attention, la mer m’a l’air plutĂŽt houleuse ! »Conseil avisĂ©, du bon marin qu’il pour son Ă©tat, cela n’avait pas l’air de s’arranger. Le comte avait d’abord rougit, puis pĂąlit. Ce n’était visiblement pas bon signe. Cet alcool Ă©tait dĂ©routant, avec tout ce qu’il avait ingurgitĂ© au prĂ©alable, cela devenait compliquĂ© de raisonner. D’ailleurs, il ne rĂ©sonnait plus. Il se leva, il Ă©tait pas bien, sans doute que Merrick Ă©tait allĂ© Ă  l’attaque de l’amiral de Chantauvent, lui allait dĂ©ambuler dans la salle, verre Ă  la main. Il observait les autres clients, se demandait si eux aussi l’observait. Un Ă©trange manĂšge. Il ne prĂȘtait plus tellement attention Ă  ce qu’il se passait autour de lui, tout semblait devenir lĂ©gĂšrement flou, assourdissant. Sa dĂ©marche ne devait pas ĂȘtre si bien assurĂ©e, plantĂ© Ă  prĂ©sent au milieu de la salle, il alla s’asseoir avec le petit couple d’ Bonsoiiiir ! C’est beau l’amour, pas vrai ? Vous savez nous avons eu la mĂȘme bouteille je crois, vous et nous... » il montra d’un geste malhabile,en se retournant, son acolyte. Mais lĂ  il est parti voir l’amiral, mais je l’ai prĂ©venu hein, la mer est agitĂ©e ! Faut faire attention Ă  ça ! »Oui, propos incohĂ©rents, mine qui n’était dĂ©jĂ  pas bien vaillante en arrivant. Le Roland n’avait plus rien de noble, pas son comportement en tout cas. La fatigue, l’alcool, la drogue avaient bel et bien eut raison de lui. Merrick LorrenCoutilierSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Lun 18 Mar 2019 - 1835 -''J'ai l'infime chance de n'avoir jamais eu Ă  rencontrer l'aussi fameuse qu'infĂąme arme !'' RĂ©pondit-il Ă  son homologue, rivant son regard vers la voĂ»te de la Chope SucrĂ©e, histoire de remercier muettement la TrinitĂ© pour ce qu'il prenait pour une rĂ©elle bĂ©nĂ©diction. Ce fut les derniers mots que Merrick Lorren servit Ă  Roland de RivefiĂšre avant qu'Estelle de Chantauvent ne vienne leur servir la future source de tous leurs maux. À savoir; cet alcool sucrĂ©, rehaussĂ© d'un soupçon d'herbacĂ© aphrodisiaque. La soirĂ©e Ă©tait dĂ©jĂ  compliquĂ©e pour le foie des deux marins. Mais dĂšs lors, elle risquait de s'annoncer aussi Ăąpre pour leur esprit...À l'arrivĂ©e de sa tenanciĂšre, Lorren eut peur de voir le futur Merrick, noble hĂ©ritier de la famille RivefiĂšre, perdre son diminutif. Par chance, Roland fit preuve d'une acuitĂ© d'esprit aussi incisive que tranchante, assurant au milicien que sa fiancĂ©e ne pourrait qu'aimer l'idĂ©e. Hochant la tĂȘte avec emphase, sinon avec exagĂ©ration, Merrick ne put ajouter qu'un ''voilĂ '' tout simple, heureux de voir que lui et le comte Ă©taient sur la mĂȘme longueur d'onde. Or, aux prises avec les affres de son esprit embrumĂ© et tourmentĂ© par l'ivresse, mĂȘme lui tiqua sur les derniĂšres paroles du blond. Du moins, durant un infime instant. De fait, bien qu'il douta avoir la chance d'ĂȘtre ''apprĂ©ciĂ©'' par la sergente d'Algrange, il repoussa rapidement cette lugubre idĂ©e au loin. Si son second le disait, c'est que cela devait ĂȘtre vrai !-''Prochaine fois, nous inviterons la mousse d'Algrange Ă  rejoindre notre Ă©quipage et notre folle Ă©quipĂ©e ! '' Dit-il avec un sourire complaisant, apprĂ©ciant de se hisser au-dessus de la sergente dans la hiĂ©rarchie maritime qu'il avait instaurĂ©e. Aurait-il osĂ© prĂ©senter cette idĂ©e devant elle ? Pas le moins du monde. Mais, en cette heure, Ă©tait-elle lĂ  ? Pas le moins du monde. Alors...Enfin, la jeune femme les quitta, retournant vaquer Ă  ses occupations. Offrant une moue déçue Ă  ce dĂ©part qu'il aurait prĂ©fĂ©rĂ© retarder, Merrick haussa des Ă©paules, faisant contre mauvaise fortune bon cƓur. Une nouvelle bouteille les attendait et Roland Ă©tait toujours lĂ  ! La discussion s'enchaĂźna; Lorren fut satisfait de voir RivefiĂšre le suivre sur la nouvelle consommation, riant par la suite Ă  la prise de parole de son collĂšgue. '' Je pense qu'elle est suffisamment sĂ©rieuse pour que nous ne fassions rien Ă  mĂȘme de la mettre de mauvaise humeur.'' RĂ©pondit-il en riant doucement. Par la TrinitĂ©, dommage que le milicien allait oubliĂ© cette logique quelques instants plus tard... Mais ne brĂ»lons pas les jeune homme Ă©tait ensuite parti Ă  l'extĂ©rieur, revenant dans l'Ă©tablissement pour retrouver un Roland qui lui faisait des signes guĂšres net et prĂ©cis pour dĂ©signer oĂč il se trouvait. Par chance pour le duo, Lorren Ă©tait encore apte Ă  retrouver son chemin sans l'aide ''salvatrice'' de son second. Or, bien aise de voir ce dernier agir avec autant de... civilitĂ© et de noblesse d'Ăąme, le milicien ne put que lui renvoyer ces signes d'une salutation aussi grandiloquente qu'exubĂ©rante. Retrouvant sa chaise, Merrick avait finalement questionnĂ© Roland pour savoir s'il devait partir en conquĂȘte dĂšs maintenant. Mauvaise idĂ©e ? Potentiellement. Mais aprĂšs tout, il Ă©tait ivre ? Oui. Et puis, il Ă©tait droguĂ© ? Aussi... alors, comment lui en vouloir ?Ainsi donc, le second Roland de RivefiĂšre envoya le capitaine Merrick Lorren Ă  la rencontre de son destin. Destin, qui risquait de s'annoncer plutĂŽt fĂącheux, alors que le quidam Ă©tait sur le point de partir Ă  l'attaque de sa proie; l'amiral Estelle de Chantauvent. Peut-ĂȘtre qu'il aurait Ă©tĂ© plus sage que le noble retienne le roturier de tenter une action aussi farouche. Potentiellement que le brun n'aurait mĂȘme pas du poser la question au blond, mais plutĂŽt se raviser de lui-mĂȘme. Or, Ă  la dĂ©fense des deux idiots, l'alcool n'Ă©tait pas exempt de tout reproche. Et puis, Ă  l'encontre de la tenanciĂšre, la drogue mise par mĂ©garde dans leur bouteille n'Ă©tait elle non plus pas exempt de toutes critiques. DĂšs lors, cet amalgame malencontreux et fĂącheux ne pouvait dĂ©boucher que sur une seule et unique situation; l'abordage de la rouquine. Sans mĂȘme y penser plus longuement, faisant confiance au comte pour le guider sur le droit et salvateur chemin de la bonne idĂ©e, le milicien se souleva vaillamment et difficilement de son assise, prĂȘt Ă  en dĂ©coudre. Pour son propre bien, il aurait peut-ĂȘtre dĂ» y rĂ©flĂ©chir Ă  deux fois et ramener Ă  sa mĂ©moire le traitement qu'avait subit l'habituĂ© quelques instants avant. Or, si les mots de l'aĂźnĂ© de la famille de RivefiĂšre n'avaient pas suffi, son ton et l'utilisation de l'argot maritime ne pouvaient laisser de marbre le pirate qu'il n'Ă©tait pas. Ainsi, Merrick entendit vaguement la tentative de prudence glissĂ© par son second, butant et arrĂȘtant plutĂŽt ses rĂ©flexions sur l'idĂ©e de se ''jeter Ă  l'eau''. Un sourire niais vint prendre le contrĂŽle de son Roland de RivefiĂšre, vous ĂȘtes la voix qui me guide sur la voie de la raison...'' Commença-t-il en dĂ©posant sa main sur l'Ă©paule de son compĂšre.''...et un chic type. Ou un type chic ? '' Se questionna-t-il pour lui-mĂȘme perdant son regard sur la bouteille, Ă  la recherche du bon qualificatif dont il voulait dĂ©cerner le comte. Puis, haussant les Ă©paules et repoussant cette rĂ©flexion de la main, il poursuivit. ''Qu'importe, je dĂ©cide que vous ĂȘtes les deux !'' Dit-il, fier de son idĂ©e, tandis qu'il n'avait plus besoin de s'inquiĂ©ter pour tout cela. Prenant le temps de se passer une main malhabile dans les cheveux, geste qui eut le mĂ©rite de le dĂ©coiffer par le manque d'adresse et l'ivresse qui l'Ă©treignait en cette heure, Lorren regarda Roland partir avec son verre Ă  la main, lui-mĂȘme en quĂȘte d'une table Ă  aborder, de gens Ă  accoster. Offrant une moue de fiertĂ© pour son ''Ă©lĂšve'' qui Ă©tait sur la voie vĂ©nale de la boisson, satisfait de le voir partir son verre Ă  la main, Merrick souleva quant Ă  lui la bouteille pour l'amener avec lui dans sa ''mission''. Si le second partait avec un verre, le capitaine se devait de partir avec le contenant complet, ne put s'empĂȘcher de penser l'ivrogne, idĂ©alisant le fait que c'Ă©tait le meilleur moyen d'impressionner son Ă©quipage et d'Ă©viter toute tentative de Ă  toi de jouer, Merrick Lorren.'' Murmura-t-il pour lui-mĂȘme, cherchant Ă  trouver le courage d'oser essayer. MĂȘme ivre, le courage ne s'inventait pas et la couardise ne s'effaçait guĂšre...Les yeux fixĂ©s sur Estelle, incapable de rĂ©sister aux idĂ©es qui enflammaient son esprit embrumĂ© et engluĂ©, Lorren commença tranquillement Ă  marcher. À mi-chemin, il fut tentĂ© de retourner sur ses pas. Mais, il rĂ©ussit Ă  trouver l'audace de persĂ©vĂ©rer et de continuer au fond de sa bouteille qu'il avait Ă  la main. Glissant un regard vers Roland, pas certain d'avoir croisĂ© ses yeux, alors que les siens le trahissaient, Lorren lui offrit un hochement de tĂȘte convaincu. Non, aujourd'hui il ne faiblirait pas ! La dame de Chantauvent Ă©tait proche de son comptoir, Ɠuvrant possiblement Ă  une quelconque tĂąche dĂ©volue Ă  sa profession. Dos au quidam qu'il Ă©tait, le moment Ă©tait idĂ©al pour passer Ă  l'offensive...Rappelant Ă  son esprit un quelconque conseil dont il ne se rappelait plus la provenance, Merrick Lorren sut que l'effet de surprise Ă©tait l'une des meilleures armes pour vaincre. DĂšs lors, le roturier n'annonça aucunement sa venue, restant dans l'angle mort d'Estelle. Interdit et indĂ©cis durant quelques instants, le jeune homme s'enfila une Ă©niĂšme rasade du contenant pour reprendre contenance. Naturellement, le dĂ©sir exacerbĂ© par la drogue prit le dessus sur son indĂ©cision adoucie par l' il s'approcha, capturant rapidement Estelle de Chantauvent dans ses bras. Un silence d'outre-tombe prit le dessus sur le brouhaha habituel de la Chope SucrĂ©e. Du moins, si Roland de RivefiĂšre n'acclamait pas d'une quelconque façon l'action...Tous les regards convergeaient vers la propriĂ©taire des lieux et cet imbĂ©cile qui avait oubliĂ© la premiĂšre rĂšgle et la prĂ©sence menaçante de Brigitte, qui Ă©tait d'ailleurs Ă  portĂ©e de main. Quelques sourires bien aises venait se dessiner ici et lĂ . DĂ©jĂ , quelques commentaires murmurĂ©s fusaient dans la piĂšce. ''Il va goĂ»ter''... ''Deux en un soir, c'est rare !''... Merrick n'entendait rien, mais Roland, situĂ© au milieu des convives et du public avait la chance d'entendre les paroles qui ne donnait pas chĂšre de la peau de son bras l'enserrant, la bouteille encore en main non loin de son visage, le capitaine Lorren se dit qu'il devait prendre la parole. C'est d'une voie aussi peu affirmĂ© Ă  cause de la crainte de son geste, qu'Ă  cause de l'ivresse qu'il commença Ă  dĂ©blatĂ©rer. ''Estelle de Chantauvent, je...'' Peut-ĂȘtre aurait-il mieux fait de rĂ©flĂ©chir avant Ă  ce qu'il voulait dire ?! ''je...je...'' Un bref Ă©clair de conscience lui permit de rĂ©aliser que ce n'Ă©tait aucunement une bonne idĂ©e de s'ouvrir sur l'ensemble des dĂ©sirs qui l'enflammait en cette heure et devant tel public. ''Ne m'abandonne pas.'' Ne put que trouver son esprit alangui et torturĂ©, alors que l'idĂ©e de la voir partir avec l'habituĂ© l'avait vrillĂ©. Lentement, il la relĂącha. Se reculant d'un pas, mais guĂšre de plus, incapable de se soustraire Ă  sa prĂ©sence. Glissant un regard Ă  Roland, essayant de juger si son action avait eu le mĂ©rite d'ĂȘtre bien menĂ©e, Ă  la recherche d'un coup d'Ɠil Ă  mĂȘme de le convaincre de sa rĂ©ussite et de la ''bonne idĂ©e'', il reporta son attention sur la principale concernĂ©e pour l'heure. Avait-elle eu le temps de rĂ©pondre ? Dur Ă  dire pour l'homme qui Ă©tait ivre... Or, dans ce silence qui se perpĂ©tuait, il entendit la clochette de la porte d'entrĂ©e retentir. Merrick Lorren ne pouvait qu'espĂ©rer ĂȘtre sur ses deux jambes, plutĂŽt que dans les vapes Ă  cause de Brigitte, pour accueillir le nouvel arrivant... Estelle LorrenAubergisteSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Lun 18 Mar 2019 - 2333 Estelle observait de loin l’ensemble des Ă©vĂ©nements, sans comprendre immĂ©diatement ce qui pouvait bien se tramer et l’erreur dramatique qu’elle avait pu faire. Riant de bon cƓur, elle observait les clients chanter, partager, s’amuser, jouer la soirĂ©e Ă©tait Ă  ses yeux parfaite et cela n’était pas dĂ» uniquement Ă  la prĂ©sence de Merrick Lorren. La rouquine n’avait pas le temps de s’épancher sur l’étrange duo bien alcoolisĂ©, courant Ă  droite, puis Ă  gauche, passant de la cuisine Ă  la salle, un plateau en Ă©quilibre sur les mains pour servir les chopes. RapiditĂ© en prioritĂ©, efficacitĂ© en seconde option, la tenanciĂšre s’appliquait Ă  tout rĂ©aliser avec brio, non pas sans toujours couler un regard vers son milicien qui semblait avoir une mauvaise influence sur l’hĂ©ritier de RivefiĂšre. La gĂ©rante de la chope sucrĂ©e avait fini par pouvoir souffler un peu, s’installant contre le comptoir, avalant une gorgĂ©e d’une infusion qui avait eu le temps de refroidir. Prenant une lĂ©gĂšre inspiration, elle avait laissĂ© ses doigts s’enrouler autour du rĂ©cipient. Inconsciente de ce qui pouvait bien se tramer rĂ©ellement, son regard sembla soudainement se dĂ©poser sur le petit couple, qui avec les diffĂ©rentes plantes aurait dĂ©jĂ  dĂ» monter Ă  l’étage pour s’amuser un peu, alors
 Ce fut cette Ă©trange sensation, celle qui laisse entendre que quelque chose cloche, le murmure de cet inconscient qui vous fait comprendre qu’il y a vraiment quelque chose qui n’avance pas dans le bon sens. Puis ce fut tout aussi Ă©trange, elle sentit cette odeur qu’elle reconnaissait parfaitement, elle sentit les bras qu’elle reconnaissait parfaitement, puis le murmure et cette voix qui tout comme le reste avait un Ă©cho un peu trop connu Ă  son goĂ»t. Merrick Lorren venait de l’enlacer aux yeux de tous, il venait la supplier de ne pas partir, de ne pas l’abandonner, pire, il venait rĂ©ellement d’officialiser bien malgrĂ© lui la relation. Surprise, elle avait ressenti cet Ă©trange frisson, ses sourcils s’étaient froncĂ©s, alors que son souffle avait dĂ» se couper. Ils Ă©taient silencieux tous, oui, tous, pour elle, ce silence la concernait parce que Merrick Lorren venait de franchir une Ă©tape qu’elle n’avait aucunement vue venir et dont elle n’était pas prĂ©parĂ©e. Immobile, silencieuse, elle ne savait plus quoi faire, ou quoi dire, prĂ©fĂšrent attendre que l’instant passe, qu’il rĂ©alise par lui-mĂȘme le dĂ©passement des limites. Son regard eut le temps de dĂ©tailler la bouteille qu’il avait en main, de comprendre que les petits Ă©lĂ©ments qui flottaient Ă  l’intĂ©rieur n’était aucunement un reste d’aliment et ce fut le choc. Estelle de Chantauvent avait droguĂ© Merrick Lorren et son acolyte, involontairement. Il s’était dĂ©tachĂ©, la dĂ©taillant, il l’avait suppliĂ© de ne pas l’abandonner et elle avait par rĂ©flexe rĂ©cupĂ©rĂ© la brave Brigitte. Non, elle ne pouvait pas, rĂ©ellement pas, pas sur lui, pas comme ça, pas en ayant conscience qu’elle Ă©tait responsable de sa situation. La clochette venait de se faire entendre, sans qu’elle n’accorde la moindre importance Ă  l’acte, sans qu’elle n’ose regarder le nouveau client. Toute son attention Ă©tait vĂ©ritablement sur le brave, le grand Merrick Lorren. - Merrick
 Je crois que j’ai fait une bĂȘtise
 » murmure-t-elle en rĂ©cupĂ©rant la bouteille Je
 » comment lui dire, comprendrait-il dans son Ă©tat Capitaine » fit-elle finalement Votre navire prend l’eau, il coule, il coule » ajouta-t-elle rapidement en montrant la table ou il Ă©tait installĂ© avec Roland de RivifiĂšre
Ce fut en avisant la table vide qu’Estelle comprit qu’une nouvelle problĂ©matique allait rentrer dans cette situation improbable. Une problĂ©matique grave, trĂšs grave, l’hĂ©ritier Ă©tait installĂ© Ă  la table du couple et si elle ne voulait pas ĂȘtre la responsable d’une sĂ©paration par tromperie alors que le mariage n’était mĂȘme pas encore prononcĂ©, elle allait devoir vite, trĂšs vite rĂ©agir. Attrapant Brigitte, elle avait laissĂ© son milicien essayer de retrouver son bateau, non pas sans dĂ©poser une tape discrĂšte sur le haut de son dos. La stratĂ©gie Ă©tait simple occuper les deux jusqu’à parvenir Ă  les isoler
 Quitte Ă  assommer l’ensemble, oui, toutes les possibilitĂ©s devaient ĂȘtre amenĂ©es. La situation ne pouvait pas ĂȘtre pire n’est-ce pas ? - Roland de RivefiĂšre » fit-t-elle brusquement Laissez donc ce couple
 » elle dĂ©tailla le duo qui semblait faire des beaux yeux Ă  Roland, visiblement eux aussi touchĂ© par l’ingestion des plantes
 Avait-elle Ă  ce point fait n’importe quoi ? Deux bouteilles ? Vraiment AH NON » hurla-t-elle Mon Ă©tablissement n’est pas un Ă©tablissement de luxure » grogna-t-elle Filez faire vos conchonnetĂ©s Ă  l’étage vous deux et VOUS » fit-elle en direction de Roland, parfaitement armĂ©e de Brigitte VOUS, vous allez rejoindre le matelot Lorren et monter vos p’tits culs Ă  l’étage IMMÉDIATEMENT » Naturellement, son regard avait balayĂ© la salle, alors que ses deux prunelles se dĂ©posaient enfin sur le nouvel arrivant un prĂȘtre, le prĂȘtre
 Non, pas maintenant, pas ce soir, ce n’était pas possible
 Non
 Ses lĂšvres se pincĂšrent, alors qu’elle abandonnait l’idĂ©e de condamner au silence pour la fin de la soirĂ©e le noble hĂ©ritier, prĂ©fĂ©rant faire signe Ă  Cesare, de lui venir en aide, il le fallait, rĂ©ellement. - Mon pĂšre j’ai besoin d’aide » souffla-t-elle Surveillez-le, lui lĂ , oui, oui s’il vous plaĂźt
 L’alcool fait des ravages mon pĂšre, des ravages
 » tenta-t-elle de se convaincre autant qu’elle tentait de le convaincre Il faut lui faire boire une infusion.. Beaucoup
 plusieurs
 Dans la salle derriĂšre » ajouta-t-elle Son regard se porta sur Merrick sans savoir ce qu’il venait encore de mettre en place pour s’essayer Ă  quoi que ce soit, Ă©tait-il encore au comptoir, Ă©tait-il sur la table, sous la table, sur une chaise normalement installĂ©e, peu importe, elle avait fini par le rejoindre, laissant Ă  Cesare l’opportunitĂ© de gĂ©rer dans un premier temps le RivefiĂšre. - Merrick
 » souffla-t-elle
. On va rejoindre votre ami
 LĂ -bas
 Avec le prĂȘtre
 On va boire un peu, de l’infusion.. La bouteille est vide, si, si, si elle est vide. MAIS SI elle est vide ! » elle avise le voisin de table HEIN qu’elle est vide ?! » L’autre client opine rapidement, ne sachant pas rĂ©ellement quoi dire, Estelle ne peut s’empĂȘcher de venir attraper l’oreille de Merrick, pour l’entraĂźner jusqu’à Cesare et Roland qui, si tout va bien devaient se trouver dans l’arriĂšre-salle. Poussant la porte, elle avisa tour Ă  tour les personnes prĂ©sentes. - Bien, que plus personne ne bouge » fit-elle Mon pĂšre, j’ai besoin d’aide
 Je suis navrĂ©e de vous embarquer dans ce genre de situations
 Il faut faire vomir notre improbable duo
 Vous avez une idĂ©e ? » elle avisa Roland, puis Merrick Vous, vous devez boire ça. »Elle attrapa deux tasses, versa de l’eau chaude, juste de l’eau chaude. - On boit, on boit
 Plus vite que ça » tenta-t-elle avec autoritĂ© Mon pĂšre voulez-vous bien
 Surveiller les deux-lĂ , ils doivent boire, beaucoup, promettez-moi, je dois m’occuper de la salle. Quoi qu’il arrive, ne buvez pas la bouteille lĂ , et eux non plus ! » Pouf, Estelle avait dĂ» disparaitre, laissant lĂąchement le prĂȘtre avec deux hommes en Ă©tat d'ivresse, mais pas que... Et maintenant ? [Je ne voulais pas vous bloquer, j'ai fais une petite rĂ©ponse qui devrait vous permettre de bien bien bien rĂ©agir, bon courage Si besoin vous savez oĂč me trouver ! ] CesarePrĂȘtre responsableSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Mer 20 Mar 2019 - 2016 ♫â™Șâ™Ș♫Le jour Ă©tait en ne peut plus parfait pour s’intĂ©resser vers autre chose que les sempiternelles tĂąches, corvĂ©es et activitĂ©s qui formaient le quotidien de l’ascĂšte. Une fournĂ©e de jeunes novices rĂ©cemment intĂ©grĂ©s dans le saint ordre de la vraie religion allaient faire leurs preuves au sein du Temple en s’occupant de plusieurs missions gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ©s Ă  leurs aĂźnĂ©s plus expĂ©rimentĂ©s, bien que personne au sein du ClergĂ© ne se plaindra qu’un disciple au crĂąne rasĂ© n’aille rĂ©curer les latrines Ă  sa place, loin de lĂ  ! L’aubaine Ă©tait trop belle et puis un peu d’expĂ©rience professionnelle ne ferait aucun mal Ă  ces jeunes pousses qui allaient former la future gĂ©nĂ©ration de guides spirituels. Une couvĂ©e prometteuse pour le jeune prĂȘtre qui portait tous ses espoir vers cette nouvelle lĂ©gion de futurs bergers endoctrinĂ©s sous les contraintes religieuses de ces temps sombres et difficiles qui, il fallait le reconnaĂźtre, ont permit un refleurissement de la foi dans le cƓur du peuple laxiste et trop portĂ© vers les plaisirs simples et dĂ©testables. Oh, il aurait adorĂ© ĂȘtre un prĂ©cepteur de quelques Ă©lus, leur apprendre sous son aile les nobles principes qui distinguent le vrai croyant de ces pauvres paĂŻens damnĂ©s et perdus, mais pour le moment son Ăąme avait besoin d’ĂȘtre nourrie et abreuvĂ©e avec les dons des Trois et un peu de repos Ă©tait clairement bienvenue, aussi fanatique du travail bien fait qu’il Ă  savoir oĂč le rigoureux ecclĂ©siastique allait pouvoir reposer ses os engourdis par le froid tombal du Temple. Une chose Ă©tait sĂ»re, l’homme de foi connaissait bien peu de lieux pouvant lui procurer une quiĂ©tude similaire Ă  celle de son petit sanctuaire, en face des statues des Trois qui baignaient leur fidĂšle d’un regard aimant et compatissant. Ah, le doux parfum de l’encens, la sĂ©rĂ©nitĂ© qui le gagnait et l’écho de ses priĂšres se rĂ©percutant sur les murs baignĂ©s d’une faible lumiĂšre perçant les douces tĂ©nĂšbres qui l’enveloppaient de leur linceul salvateur. Ce ne fut qu’aprĂšs une longue mĂ©ditation oĂč il raya d’une liste mentale les quelques Ă©tablissements susceptibles de jouer office de refuge spirituel et qui se comptaient sur les doigts d’une main mutilĂ©e que Cesare finit par opter pour un choix qu’il avait prĂ©cieusement gardĂ© au fond de l’antichambre de son esprit La Chope SucrĂ©e. Le souvenir de cette brave Estelle, sa chevelure flamboyante et ses prunelles pĂ©tillantes arracha un petit sourire Ă  la mine tristement inexpressive et rigide. Le nom mĂȘme de la taverne avait de quoi attirer les plus rĂ©ticents, aprĂšs tout l’appellation Ă©tait joyeuse et emprunte de gaietĂ© contrairement Ă  certaines bĂątisses malfamĂ©es telles le tristement cĂ©lĂšbre Sanglier Noir », le redoutĂ© Chez le Bouc Emissaire » et le Ô combien dĂ©testable repaire de soudards en tout genre qu’était le sinistre Ă  la derniĂšre fessĂ©e ».Brr 
 si ça ne tenait qu’à lui, il ne resterait de ces taniĂšres de flibustiers qu’un tas de cendres fumantes ! Mais faute d’avoir les pouvoirs nĂ©cessaires pour lever une foule armĂ©e de torches et de fourches Ă  l’assaut de ces nids de truands, il ne pouvait que les maudire silencieusement dans l’espoir qu’une foudre divine ne vienne embraser les lieux et emporter les infidĂšles qui y pullulent comme une infĂąme tumeur. Quoi qu’il en soit, il s’était donc dĂ©cidĂ© Ă  aller rendre visite Ă  cette brave tenanciĂšre et profiter de sa gĂ©nĂ©reuse offre. Peut-ĂȘtre que ses repas Ă©taient bien plus savoureux que les modestes rations d’orge et de blĂ© qu’on leur servait quotidiennement et qui lui donnaient parfois de difficiles complications quand le besoin se faisait sentir. donc aprĂšs avoir prit le temps de lire ses versets pour recommander son Ăąme Ă  la TrinitĂ© et honorer le nom de leurs divins gĂ©niteurs que Cesare quitta le Grand Temple, sa robe couverte par une cape Ă  capuche en bure assez Ă©paisse pour le prĂ©server des perfides courants glacĂ©s qui parcouraient de temps Ă  autre les ruelles de la citĂ© portuaire. Il s’était bien sĂ»r renseignĂ© sur le lieu de la fameuse auberge et sa pĂ©tulante tenanciĂšre et les braves roturiers Ă©taient plus qu’enthousiastes de montrer le chemin au clerc, leurs yeux brillant d’une lueur d’espoir quand le brave homme de foi les bĂ©nissait avec une Ă©lĂ©gance qu’on ne pouvait qu’attribuer Ă  un saint. C’est en tout cas ce que Cesare pensait Ă  chaque fois qu’il gratifiait ses bonnes faveurs aux en face de l’auberge Ă  l’insigne caractĂ©ristique, il toqua poliment Ă  la porte, lui qui Ă©tait si peu coutumier aux pratiques citoyennes pour ne pas savoir qu’on pouvait pĂ©nĂ©trer les lieux sans s’annoncer de la sorte, puis poussa l’obstacle de bois pour faire son entrĂ©e 
 et faire face Ă  un spectacle qui lui fit l’effet d’une douche froide. La confusion la plus totale se lisait dans ses prunelles tandis qu’il jetait des regards d’incomprĂ©hension sur l’étrange piĂšce de théùtre qui se dĂ©roulait en ces lieux oĂč le parfum de la boisson agressait ses fragiles narines. La jeune Estelle semblait ĂȘtre dĂ©bordĂ©e par la prĂ©sence d’un duo d’ivrognes aux joues rouges comme les fessiers d’une catin et aux sourires bien trop larges pour qu’ils soient bienveillants. Les ravages de l’alcool se manifestaient ! Combien de fois avait-il prĂ©venu ses confrĂšres et ses disciples des outrageuses consĂ©quences du pĂ©chĂ© de l’ivresse ? Une fois de plus la TrinitĂ© lui exposait, Ă  lui leur fidĂšle et juste serviteur, un nouvel exemple de la dĂ©crĂ©pitude et la dĂ©cadence qui rongeait les fondations mĂȘme de Marbrume comme une pierre souffrant d’une gangrĂšne malsaine et premier portait un accoutrement dont la qualitĂ© et le style trahissaient facilement ses racines nobles, surtout qu’un visage aux angles aussi bien taillĂ©s ne pouvait appartenir Ă  un ĂȘtre de sang mĂȘlĂ©. Le second, plus imposant, arborait les couleurs sombres de Rikni, la protectrice du bras-armĂ© de Marbrume. Un milicien, donc. Ah quelle belle paire il avait devant les yeux ! La fleur de la noblesse et le protecteur du peuple, tous deux ricanant comme des hyĂšnes, les lĂšvres humides et le regard perdu dans quelques obscurs horizons ! Estelle lui fit signe, l’implorant de venir Ă  sa rescousse. Lui venir en aide ? VoilĂ  donc le dessein des Trois ! Dans leur ultime sagesse, les Dieux avaient dĂ©cidĂ© de sauver ces deux malandrins de l’abjecte perdition qu’était la boisson en envoyant le plus loyal servant, lui ! Bombant le torse et prenant une attitude grave et inquisitrice, il s’approcha Ă  grands pas, ignorant les regards curieux des habituĂ©s qui avaient perdu de leur bonne humeur Ă  la vue de la robe ecclĂ©siastique et ses lourdes implications. Allez donc, mon enfant, je m’occupe de chasser le dĂ©mon qui a gagnĂ© ce malheureux. »Quand la fulgurante boule de feu qu’était la tenanciĂšre s’éclipsa pour harponner entre ses doigts le milicien jovial, Cesare s’empara du visage de Roland, le saisissant entre ses deux mains transies de froid afin de capter toute son attention sur lui, l’obligeant Ă  fixer ses yeux couleur d’ambre qui devaient jeter des Ă©clairs menaçants, dardant les foudres de Rikni et les ouragans d’AnĂŒr sur le malheureux seigneur. Mon pauvre fils, voyez comment cette urine de sorciĂšre vous a rongĂ© le cerveau comme un ver affamĂ© ! RĂ©duit Ă  l’état d’une semi-conscience pitoyable 
 quel gĂąchis. »Estelle revint, accompagnĂ©e du second damnĂ© entre ses bras. Le prĂȘtre Ă©couta attentivement les instructions de la tenanciĂšre, partagĂ© entre la confusion, le malaise et une sombre dĂ©termination. Il hocha lentement la tĂȘte pour lui faire comprendre qu’il saisissait la gravitĂ© de la situation, bien qu’il ne partageait pas sa façon de faire. Oh que non, il avait d’autres idĂ©es en tĂȘte. La main de velours de la tenanciĂšre allait ĂȘtre remplacĂ©e par le gant de fer. Vous pouvez partir en paix, je les surveille. »Son ton n’avait rien de bien rassurant mais dans l’urgence de la situation, la belle rousse n’avait sans doute pas remarquĂ© la froideur de la voix et encore moins les lourdes implications qu’elle dissimulait. Quand elle quitta la piĂšce pour s’occuper de sa clientĂšle assoiffĂ©e, l’ascĂšte se retourna lentement vers ses deux prisonniers, les fixant Ă  tour de rĂŽle avec un mĂ©lange de condescendance et de mĂ©pris, le nez plissĂ© et les paupiĂšres mi-closes. Son regard se porta ensuite vers la bouteille qui Ă©tait la source de ce mal insidieux et il s’en empara, contemplant Ă  travers le verre opaque le liquide, puis en renifla briĂšvement la bouche avant de grimacer de façon quelque peu exagĂ©rĂ©e. Êtes-vous fiers de vous ? RabaissĂ©s Ă  un Ă©tat aussi dĂ©plorable Ă  cause de cette boisson impie. Y trouvez-vous vraiment un quelconque rĂ©confort ? Le plaisir que cette drogue vous procure n’est que factice ! Regardez-vous, vous faĂźtes pitiĂ©, Ă  dodeliner comme des dindons dans une basse-cour ! Qu’AnĂŒr vous pardonne.»DĂ©sireux de bannir la racine du mal, il dĂ©versa sans scrupule le reste de l’infĂąme bouteille sur le parquet, privant ainsi le triste duo de toute tentation future comme on Ă©crase un jouet devant un enfant capricieux. Sa tĂąche accomplie, il reposa le rĂ©cipient vide sur une table Ă  portĂ©e avant de s’approcher des deux nigauds. Sans crier gare, il administra une premiĂšre gifle Ă  Merrick, petite claque sans grande force mais nĂ©anmoins sonore. L’élan de son coup s’arrĂȘta brusquement et, avec expertise, le voilĂ  qui administra un chĂątiment similaire Ă  Roland avec le dos de sa poigne. Ce ne sont pas des tisanes qui vont vous redonner conscience, clairement pas. J’ai bien fais de venir sans quoi les dieux seuls savent ce dont vous auriez Ă©tĂ© capable en prĂ©sence de cette innocente jeune femme. Soyez reconnaissant que nos crĂ©ateurs aient dĂ©cidĂ© de vous donner une chance de reprendre vos esprits. »Reculant d’un pas, il croisa les bras en prenant une attitude sĂ©vĂšre et autoritaire, sourcils froncĂ©s et lĂšvres plissĂ©es en une balafre rosĂ©e. Mais avant que je plonge vos tĂȘtes dans une bassine d’eau glacĂ©e, vous devez vous excuser pour ce manque flagrant de retenue et de foi. De vrais croyants seraient dĂ©jĂ  Ă  prier nos Dieux pour les dĂ©livrer de leurs pĂ©chĂ©s et les protĂ©ger contre les viles tentations qui pavent notre chemin de mortels. Toute une Ă©ducation Ă  refaire 
 »Levant les bras au ciel pour quĂ©mander la force de lutter contre la bĂȘtise humaine, il ajouta sur un ton dramatique Repentez-vous, malheureux ! DĂ©niez Ă  jamais ces futiles bassesses et revenez vous rĂ©fugier sous la lumiĂšre de la TrinitĂ© ! Il n’est pas trop tard pour abandonner ces dĂ©testables divertissements et s’adonner Ă  de plus nobles pratiques. La priĂšre, la mĂ©ditation, le mĂ©cĂ©nat, le bĂ©nĂ©volat 
 »Cesare risquait fort de continuer longtemps son sermon, lui qui ne pouvait se contrĂŽler quand l’inspiration religieuse le frappait comme l’artiste foudroyĂ© par une soudaine inspiration venue des cieux. Restait Ă  savoir si le noble et le milicien Ă©coutaient les Ă©loquentes leçons de vie du clerc ou si leurs esprits Ă©taient encore embrumĂ©s par les fiĂ©vreuses effluves de leurs boissons. Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Ven 22 Mar 2019 - 014 Merrick lui avouait ne jamais avoir goĂ»tĂ© Ă  la fameuse poĂȘle, arme de prĂ©dilection d’Estelle. Il en avait bien de la veine, rien qu’à revoir le malheureux qui Ă©tait Ă©tendu misĂ©rablement au sol, le milicien Ă©tait un vrai privilĂ©giĂ© il semblerait. Roland ne put qu’exprimer une moue impressionnĂ©e. Les talents du brun devaient finalement n’ĂȘtre plus Ă  prouver, vu qu’il avait survĂ©cu Ă  la tornade Estelle de milicien Ă©voqua ensuite la venue dans une autre potentielle virĂ©e alcoolisĂ©e de Sydonnie. Sur le moment, bien qu’ivre, il sembla cependant penser que la sergente verrait sĂ»rement d’un mauvais Ɠil l’état de son promis. Elle pensait qu’il ne faisait jamais la fĂȘte, qu’il Ă©tait tout le temps bien sĂ©rieux, craignant d’ĂȘtre vu, d’entacher sa rĂ©putation
 Et bien lĂ , elle serait servie !- Pas certain que la mousse d’Algrange soit tout Ă  fait ravie de tout cela. Elle n’a pas le pied marin, il me semble. Enfin ! »Il chassa cette pensĂ©e d’un geste confus de la main. De toutes les maniĂšres, elle n’était pas prĂ©sente, alors que cela lui plaise ou non, le capitaine et son second voguaient de plus belle vers la douce ivresse. La bouteille servie par la tenanciĂšre Ă©tait excellente, sucrĂ©e, parfumĂ©e. Un rĂ©el dĂ©lice. Roland ne se sentait plus lui-mĂȘme, il semblait flotter, la sensation Ă©tait si douce, si agrĂ©able, il se sentait libre. Il envoya son capitaine vers sa rouquine, aucun nuage ne semblait venir assombrir leur voyage. Le comte quant Ă  lui partit en quĂȘte de nouvelles aventures. Il rencontra le petit couple installĂ© dans la salle. Il entreprit quelques conversations avec eux. Ils semblaient bien sympathiques tout Ă  coup, Roland les trouvait bien charmants, il se plaisant en leur compagnie. En un instant, il vit Merrick prendre Estelle dans ses bras. Il Ă©tait tellement fier de son capitaine Ă  cet instant qu’il l’applaudit, se levant si brusquement, qu’il en fit tomber sa chaise. Il ne s’en prĂ©occupa pas plus que cela, il venait de voir Estelle attrapĂ© la fameuse Brigitte, il s’exclama - Attention capitaine !!! »Toutefois, elle sembla se raviser Ă  attaquer, il ne savait pas si Merrick avait eu le temps de voir l’action, peut ĂȘtre pas. Ce qui le surprit nĂ©anmoins, c’était que cette brave rouquine Ă©tait en train de foncer droit sur lui, il voulut se rasseoir, s’enfoncer dans sa chaise, mais elle n’était plus lĂ . Il faillit tomber mais se rattrapa de toute justesse. Estelle criait aprĂšs lui, il ne comprenait pas pourquoi, levant les bras au ciel en signe d’incomprĂ©hension et de non culpabilitĂ©. Il chercha son acolyte des yeux, mais celui-ci ne lui venait pas en aide. Il se sentait piĂ©gĂ©, sans copain, et sans
 bouteille ?- OĂč elle est la bouteille? »Ce fut tout ce qu’il trouva Ă  dire sur l’instant. Puis la rousse se mit Ă  parler Ă©trangement, le second ne comprenait pas du tout oĂč elle voulait en Je ne suis pas votre pĂšre
 qu’est ce que
 ? »Mais lĂ , le drame. Roland aperçut la robe d’un prĂȘtre, que faisait-il en ce lieu ? Était-il venu pour lui ? Il voulut s’écraser au sol Ă  cette seule vision. Bien que totalement ivre et mĂȘme plus encore suite au doux mĂ©lange de la tenanciĂšre, il arrivait encore Ă  comprendre, bien que difficilement, ce qui allait se passer. Fuir, lĂ  Ă©tait la seule solution possible. Il s’apprĂȘtait Ă  s’écarter doucement, se faufiler. Oui, il Ă©tait quasiment certain de passer inaperçu. HĂ©las, il Ă©tait dĂ©jĂ  pris au piĂšge. Le prĂȘtre avait empoignĂ© son visage. Il avait les mains gelĂ©es, ce n’était pas trĂšs agrĂ©able, mais son ivresse rĂ©duisait de maniĂšre significative les effets de l’environnement. Il fallait bien un point positif. Ils Ă©taient dans l’arriĂšre salle, Roland cherchait son capitaine des yeux, lorsque celui-ci surgit, il ne put s’empĂȘcher de sourire. Il n’était plus seul, Ă  deux, ils pourraient s’entraider, tout allait trĂšs bien se passer !Le sang-bleu observa le prĂȘtre prendre la bouteille, sans doute allait-il finalement boire un petit verre avec eux, Roland se dĂ©tendit, c’était parfait, il afficha un sourire satisfait, ne faisait pas le moins du monde attention Ă  l’expression plus que fĂącheuse du prĂȘtre. - C’est mignon des dindons ! »Dit-il toujours enjouĂ©. Il ne comprenait pas la gravitĂ© de la situation. Sous alcool et sous drogue, tout semblait tellement facile, mĂȘme comique. Cependant, lorsque celui qui servait la TrinitĂ© vida la bouteille sous leurs yeux. Il ne comprit vĂ©ritablement plus ce qu’il se passait. Il restait lĂ , muet, les yeux rivĂ©s sur le divin liquide qui s’écoulait, puis faisait rapidement une flaque au sol. Un spectacle des plus navrants. Puis le prĂȘtre s’avança vers Merrick et le gifla. Roland restait stupĂ©fait, tout s’enchaĂźna si rapidement, trop rapidement pour son pauvre cerveau ramolli par les diverses drogues. Ce fut Ă©galement son tour, il ne put parer cette attaque. Quelle humiliation, se faire gifler de la sorte, cela ne lui Ă©tait jamais arrivĂ©. Cela avait au moins eu le mĂ©rite de lui remettre quelques idĂ©es en place. Il prenait conscience qu’à prĂ©sent, le prĂȘtre n’était pas du tout lĂ  pour rigoler. Et il fallait qu’il se force Ă  reprendre un peu de sĂ©rieux. Mais les drogues et l’alcool, pour un corps et un esprit si peu habituĂ© Ă  cela, Ă©taient plus forts. Il n’arrivait pas Ă  noble se tourna vers son acolyte, lui fit un petit clin d’Ɠil et gloussa lĂ©gĂšrement, comme un enfant qu’on venait gronder, mais qui jouait au petit effrontĂ©. Il n’avait pas l’air de vouloir se repentir, son esprit Ă©tait bien trop embrumĂ© pour rĂ©aliser l’entiĂšre consĂ©quence de ses actes
 Est-ce que le capitaine allait l’aider Ă  se sortir de cette impasse, ou Ă©tait-il lui mĂȘme incapable de faire face Ă  cette grotesque situation. Merrick LorrenCoutilierSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Lun 25 Mar 2019 - 1559 En cette heure, qui Ă©tait le pire ennemi de Merrick Lorren ? A fortiori, le venin perfide du houblon et des autres spiritueux ingurgitĂ© Ă©tait un adversaire aussi tenace que coriace. Or, il n'Ă©tait guĂšre possible de le dresser comme le maĂźtre d'Ɠuvre de la dĂ©convenue et des dĂ©boires du milicien. Alors, se pouvait-il que le vĂ©ritable bourreau du capitaine Lorren soit les herbes dans lesquelles il s'Ă©tait Ă©panchĂ© par mĂ©garde ? Bien que cette bouteille sucrĂ©e et herbacĂ©e soit un belligĂ©rant Ă  la hauteur de l'ivrogne qu'il Ă©tait, tandis que ses effets l'embrasaient et lui faisaient perdre la tĂȘte, ce n'Ă©tait pas elle non plus qui Ă©tait la source des maux et des affres du jeune homme. Non, l'opposant qui Ă©tait aussi vil que vilipendant, portait plutĂŽt une robe. Et pour tout vous dire, ce n'Ă©tait pas l'habituelle rousse qui Ă©tait engoncĂ©e dans ledit vĂȘtement, mais plutĂŽt un homme qui ne semblait guĂšre goĂ»ter aux dĂ©lices et aux bonheurs de la situation. Mais, ne brĂ»lons pas les Ă©tapes...-Le capitaine Merrick Lorren venait de jeter l'ensemble de ses forces dans la lutte. Capturant plus qu'enlaçant Estelle de Chantauvent entre ses bras, tandis que le dernier forban Ă  avoir tentĂ© un abordage de la sorte s'Ă©tait retrouvĂ© sabordĂ© par la tristement cĂ©lĂšbre Brigitte, le marin attendit une rĂ©partie ou bien une attaque qu'il pensait voir poindre Ă  l'horizon. Pour autant, le jeune homme n'avait eu la force de se contenir ou de se retenir. Ainsi donc, c'est dans l' expectative du moment que le couard se forçait au courage. Lorsqu'il lĂącha enfin son emprise sur la jeune femme, Merrick entendit l'avertissement de son second Roland de RivefiĂšre. Tout d'abord, cette voix eut le mĂ©rite de le ragaillardir, et de lui redonner contenance. Son plus fidĂšle alliĂ©, avec qui il luttait face Ă  la houle traĂźtresse de l'ivresse, Ă©tait toujours lĂ  pour lui ! Rien ne pouvait lui arriver, tandis que son comparse surveillait ses c'est lĂ  qu'il vit la cause de cette exclamation de l'aĂźnĂ© de RivefiĂšre. L'amiral de Chantauvent avait-elle aussi une alliĂ©e aussi puissante et fidĂšle que lui; sa poĂȘle de combat. Ladite arme venait d'ĂȘtre soulevĂ©e par celle qu'il n'aurait jamais cru capable d'un tel geste. DĂšs lors, ''sa'' tenanciĂšre devint en l'espace d'un instant une menace qu'il ne pouvait concevoir. Pour Lorren, ce geste fut vĂ©cu comme un dĂ©chirement, disloquĂ© et Ă©cartelĂ© entre le dĂ©sir ardent de la passion, renforcĂ© par la drogue qu'il avait ingurgitĂ©e, et par le geste qu'il percevait comme une traĂźtrise. Il semblerait que Merrick Lorren ne mĂ©ritait rien d'autre que le traitement que la jeune femme rĂ©servait aux autres clients avinĂ©s qui lui faisaient du charme... Sa tĂȘte chuta, ses yeux allĂšrent se perdre sur le sol tanguant de l'Ă©tablissement. DĂ©cidĂ©ment, la mer Ă©tait agitĂ©e pour ballotter la Chope SucrĂ©e de la sorte ! -'' Une bĂȘtise, hein ?'' RĂ©pĂ©ta-t-il d'une petite voix, soulevant Ă  peine son visage pour croiser le regard de la rouquine. Il voulait ĂȘtre en colĂšre, mais par la TrinitĂ©, tout ce qu'il dĂ©sirait c'Ă©tait se jeter sur elle ! Que lui arrivait-il bon sang ?! ''Mon navire coule ?'' Se retournant, avisant la table qui Ă©tait son embarcation Ă  lui et Roland, Merrick fronça des sourcils. Pourtant, tout semblait en Ă©tat de retourner sur les flots tumultueux de l'ivresse... Cette inspection en rĂšgle de son lieu de perdition fut Ă  ses yeux aussi brĂšve que rapide. Or, le milicien resta stupidement debout, tentant de dĂ©mystifier ces paroles nĂ©buleuses, et goĂ»tant au titre de capitaine qu'elle lui avait donnĂ©, durant beaucoup trop de temps. Ainsi, lorsqu'Estelle revint le trouver, il n'avait pas bougĂ© d'un pouce, analysant encore et toujours le ''navire Lorren''. -''Que...quoi ?'' Elle parlait trop vite, prĂ©sentant l'idĂ©e qu'ils aillent retrouver son ''ami''. Quel ami ? Il n'Ă©tait qu'avec son second ce soir ! Puis, boire une infusion au lieu de boire de l'alcool ? Une bien Ă©trange et incongrue idĂ©e ! Devant son regard interdit et indĂ©cis, face Ă  sa moue obstinĂ©e et butĂ©e, Estelle haussa le ton, demandant mĂȘme Ă  un inconnu de se positionner avec elle contre Merrick. '' Tu essaies de me repousser pour de bon ?'' Murmura-t-il, ne sachant guĂšre si elle avait entendu. Pour complĂ©ter le dĂ©senchantement de leur relation, elle l'attrapa par l'oreille, pour le faire se mouvoir de force vers la comprenant pas tout, ou prĂ©fĂ©rant choisir ce qu'il comprenait, Merrick jeta un coup d'Ɠil morne et mauvais au nouvel arrivant. Que faisait-il lĂ  ? Toujours est-il que le milicien fut heureux de voir Roland se retrouver dans la mĂȘme fĂącheuse posture que lui. Histoire de retrouver une once de courage, il alla se positionner Ă  sa droite, faisant face Ă  celle qui l'avait Ă©conduit -Ă  son esprit- et le prĂȘtre. Croisant les bras, il essaya de dresser un air furibond plutĂŽt que moribond. ''Le capitaine peut boire beaucoup, mais ce ne sera pas de l'eau !'' Dit-il, annonçant clairement ses intentions de parachever cette dĂ©bauche qui n'Ă©tait plus qu'une simple Ă©bauche. Regardant Estelle partir, avec la flamme du dĂ©sir au fond des prunelles, il reporta son attention sur le nouvel opposant, celui qui allait devenir son plus grand ennemi en cette soirĂ©e. Est-ce que ce dernier pensait avoir le monopole de la condescendance et du mĂ©pris ? Si tel avait Ă©tĂ© le cas, Merrick lui renvoya le mĂȘme regard avilissant, ponctuant le tout d'un petit sourire narquois et hautain. Aucun mot ne serait apte Ă  le vriller de maux, Ă  percer ses dĂ©fenses et son babillage intempestif. Ce fut Roland qui fut le premier Ă  rĂ©pondre au sermon de l'homme. De cette rĂ©ponse, deux choses frappĂšrent le capitaine; son second avait un sens de l'humour particuliĂšrement aiguisĂ©, et ce dernier semblait quasiment hors course, tandis que l'alcool semblait avoir gagnĂ© le devant les mots du noble, l'amusement disparu aussi rapidement qu'il Ă©tait arrivĂ©, tandis que le religieux vidait l'alcool sur le sol. Serrant la mĂąchoire, offrant un regard flamboyant de haine Ă  ce fieffĂ© lascar, Lorren ne fit aucune manƓuvre Ă  mĂȘme d'empĂȘcher le geste. Le courage d'une confrontation ne s'inventait et ne se trouvait pas en un instant ! ''Que...?!'' Puis, ce fut le dĂ©senchantement le plus total, tandis que le prĂȘtre se risquait Ă  la violence en giflant les deux ivrognes. L'inattendu du geste, couplĂ© Ă  l'Ă©tat dĂ©plorable dans lequel il baignait ne permis pas au milicien de rĂ©agir. De toute façon, probablement qu'il n'aurait rien fait... Portant une main Ă  son visage, la bouche entrouverte, il Ă©couta la suite, quelque peu inquiet. Par chance, le gloussement du blond lui permit de reprendre contenance. Le serviteur de la TrinitĂ© semblait ne pas ĂȘtre prĂȘt Ă  s'arrĂȘter de dĂ©blatĂ©rer son sermon. Ainsi, il Ă©tait l'heure pour Merrick Lorren d'entrer dans la danse, d'affronter celui-ci, d'Ă©pancher la sourde colĂšre qui s'ourdissait en lui. Conscient que Roland ne pouvait guĂšre palabrer et baratiner en cette heure, le capitaine se fit la promesse de sortir son second de leur fĂącheuse posture. Bien que le comte n'Ă©tait point un alliĂ© Ă  mĂȘme de dĂ©blatĂ©rer, son amusement bon enfant redonnait courage au couard qu'il Ă©tait. Celui-ci Ă©tait un peu sa bouĂ©e de sauvetage. Et c'Ă©tait sur cette bouĂ©e qu'il escomptait partir Ă  l'abordage !Commençant Ă  applaudir lentement, puis de plus en plus fort et rapidement, jusqu'Ă  ce que le prĂȘtre daigne enfin s'arrĂȘter de parler, Merrick se passa une main dans les cheveux, puis offrit un sourire empreint de condescendance. ''Ce doit-ĂȘtre l'avantage de porter ce genre de vĂȘtement; pouvoir gifler sans risquer la moindre violence en retour...'' il avait Ă©tĂ© tentĂ© d'ajouter ''comme une femme'', mais il se retint. Le prĂȘtre comprendrait ce qu'il voudrait comprendre. ''Mais vous savez...'' Commença-t-il en levant les deux mains en signe d'apaisement ''Je suis complĂštement d'accord avec vous.'' S'avançant de quelques pas, vacillant Ă  cause de l'ivresse, un sourire contrit sur son visage, le milicien bifurqua sur la droite, en quĂȘte de l'objet de sa salvation. ''En effet, ce n'est pas des tisanes qu'il nous faut.'' Ce n'Ă©tait pas la premiĂšre fois que Merrick Lorren se promenait dans la cuisine. DĂšs lors, l'ivrogne qu'il Ă©tait savait oĂč il pourrait mettre la main sur une bouteille de vin. Attrapant rapidement le contenant et son contenu, le milicien dĂ©boucha le tout rapidement, prenant une grande gorgĂ©e du breuvage, le regard fixĂ© dans celui de leur opposant. ÉpanchĂ© par le spiritueux, le jeune homme offrit un grand soupir d'aise, aussi puĂ©ril que railleur, Ă  ses spectateurs. Puis, retrouvant sa place auprĂšs de Roland, il lui tendit la bouteille, avant de perdre toute de garder son sĂ©rieux plus longtemps, Merrick partit d'un grand Ă©clat de rire, fier de son action et de sa bravade. AprĂšs tout, l'homme d'armes Ă©tait beaucoup trop ivre pour pouvoir se maintenir Ă  ce niveau de jeu. ''MĂ©cĂ©nat, bĂ©nĂ©volat...'' RĂ©pĂ©ta-t-il entre deux hoquets de rire. ''Ce n'est pas pour nous !'' Arrivant Ă  s'arrĂȘter -enfin- de s'Ă©gosiller, Lorren reprit son souffle, avant de lever son menton. ''Savez-vous qui je suis ? Je suis le capitaine Merrick Lorren, et voici mon second; Roland de RivefiĂšre !'' ProfĂ©ra-t-il avec force. Peut-ĂȘtre qu'il aurait mieux valut qu'il taise leur identitĂ©, mais l'alcool et les herbes ne lui Ă©claircissait aucunement l' seule et unique noble pratique que nous acceptons de faire, c'est de naviguer sur notre navire ! Et vous, avez-vous l'Ăąme d'un marin, ou non? Voudriez-vous devenir le quartier-maĂźtre ou prĂ©fĂ©rez-vous rester Ă  quai ?'' Dit-il fiĂšre de sa tirade, certain que le prĂȘtre ne refuserait jamais une invitation de la sorte. Pour ponctuer ces dires empreints d'intelligence et d'une logique ne souffrant d'aucune contestation possible, Lorren passa un bras sur les Ă©paules de Roland, puis offrit la bouteille de vin -qu'il avait au besoin repris des mains du comte- au serviteur de la TrinitĂ©. ''Rejoignez notre Ă©quipage, l'ami !''En un sens, ce geste Ă©tait une façon d'acheter la paix entre eux et le nouvel arrivant. De fait, l'ivrogne qu'il Ă©tait ne voyait pas un meilleur moyen d'enterrer la hache de guerre. Or, ivre comme il Ă©tait, Merrick n'avait pas rĂ©ellement conscience que la proposition Ă©tait probablement loin de ravir le prĂȘtre. À ses yeux, tout cela Ă©tait l'Ă©chappatoire parfait. ''Hips !'' CesarePrĂȘtre responsableSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Sam 30 Mar 2019 - 2259 Le comportement immature de messire Roland aurait bien agacĂ© le pĂšre Cesare, lui qui Ă©tait en pleine explication des bienfaits des saintes pratiques aptes Ă  purifier le corps et l’ñme, mais la petite plaisanterie du noble fut bien vite masquĂ©e par la totale insolence du milicien. D’abord un applaudissement moqueur qui interrompit les sages paroles du clerc, puis une remarque. Une seule remarque, une pique qui fusa comme le dard venimeux d’un nuisible frelon, touchant la fiertĂ© de Cesare avec une cuisante sensation qui le perturba net. Le ton condescendant et hypocrite utilisĂ© par l’ivrogne ne faisait qu’accentuer d’avantage cette sensation d’ĂȘtre insultĂ©, moquĂ©, crachĂ© dessus comme un paria, lui qui reprĂ©sentait la faction sacrĂ©e du ClergĂ©, les bergers de l’humanitĂ©, protecteurs et bras du prĂȘtre se rabattirent lentement, presque théùtralement sur ses flancs. La mine suffisante qu’il affichait s’était volatilisĂ©e, cĂ©dant la place Ă  un masque plus rigide et sĂ©vĂšre que celui d’une statue de guerrier dans une place publique. AprĂšs tout, il n’était pas assez bĂȘte pour que le lourd sens cachĂ© derriĂšre les paroles du milicien ne l’atteigne pas, bien au contraire. La pique Ă©tait telle une lame camouflĂ©e dans une toile et il en avait goĂ»tĂ© le dĂ©sagrĂ©able tranchant. Inutile de dire que ce manque absolu de respect n’allait pas passer impunĂ©ment, surtout pas avec quelqu’un comme l’ascĂšte dont le regard semblait jeter des foudres plus terribles que celles de n’écoutait plus, ne pensait plus. Seule une froide colĂšre animait dĂ©sormais son corps aussi tendu qu’un arc. Il n’était pas aussi fort que les deux grands gaillards, mais Cesare n’avait rien Ă  envier Ă  leur taille et il savait se dresser dans une posture qui transpirait d’une aura intimidante. N’utilisez pas l’exemple du lĂ©zard Ă  collerette, cependant, vous risqueriez de blesser d’avantage l’amour-propre de l’impulsif serviteur de la TrinitĂ©. Quoi qu’il en soit, le prĂȘtre Ă©tait furieux ! Et ce n’était clairement pas la suite des Ă©vĂ©nements qui allait refroidir son tempĂ©rament, car le jeune brun Ă©tait loin d’avoir dĂ©voilĂ© tout le potentiel de son audace et c’est avec confidence ou folie qu’il saisit une nouvelle bouteille de liqueur avant de la porter Ă  ses lĂšvres assoiffĂ©es, inhibant un peu plus son esprit dĂ©jĂ  bien rongĂ© par la vile boisson. C’était elle, la vĂ©ritable ennemie Ă  blĂąmer, Ă  accuser ! Cette bouteille contenant une eau croupie aussi perfide que les drogues concoctĂ©es dans les bas-fonds de la citĂ© et consommĂ©es par ceux qui n’avaient plus ni espoir ni goĂ»t pour la vie. Cet homme Ă©tait un puits vide et froid qui cherchait la rĂ©confortante chaleur du vin et de la biĂšre pour se dĂ©tacher du fardeau de la rĂ©alitĂ© et voguer sur les ocĂ©ans d’une pathĂ©tique ivresse. Son camarade Ă  la chevelure blonde Ă©tait tut aussi entraĂźnĂ© par ce mauvais ami qui dĂ©teignait sur lui, une mauvaise influence qu’il fallait clouer au sol comme on arrache une mauvaise herbe avant que ses racines ne deviennent trop plissa du nez quand l’indocile lui tendit la source de tous ces malheurs, l’invitant Ă  les rejoindre dans leur fiĂ©vreuse dĂ©cadence. Ainsi donc, non content de se moquer de lui comme d’un moins-que-rien, le voilĂ  qui le narguait en pensant qu’il allait se joindre Ă  leur perdition. Le prĂȘtre se retint furieusement de repousser d’un revers du bras le bras tendu au risque d’envoyer la bouteille se fracasser plus loin. Le serviteur de la TrinitĂ© inspira longuement, puis expira Ă  la fois un souffle chaud mais aussi toute la nĂ©gativitĂ© qui avait lourdement enveloppĂ© son cƓur au point de le comprimer avec une vile Ă©motion. La rougeur qui s’apprĂȘtait Ă  gagner son visage s’estompa au profit d’un teint plus pĂąle et calme tandis que les yeux couleur de miel s’ la bouteille tendue, il resta fermement campĂ© dans ses positions avant de rĂ©torquer sur un ton oĂč dĂ©ception et compassion se mĂȘlaient Ă©trangement dans la voix du juge religieux Vous ĂȘtes bien audacieux, mon enfant. Et surtout insolent. D’un cĂŽtĂ© vous me martyrisez du bout d’une lance et de l’autre vous essayez de m’amadouer. Sachez que je ne suis guĂšre du genre Ă  apprĂ©cier qu’on lui applique un cataplasme avant de le fouetter. »Le prĂȘtre secoua lentement sa tĂȘte de gauche Ă  droite en signe de lassitude et de dĂ©sapprobation, comme un pĂšre devant des enfants capricieux. Vous avez de la chance que je sois d’humeur magnanime et que je considĂšre que votre manque de respect envers un reprĂ©sentant du ClergĂ© soit le fruit de votre ivresse et non d’un manque de foi sanctionnable. On a punit des infidĂšles pour moins que ça. »Cesare se pinça l’arĂȘte du nez, soutenant son bras en pliant le second sur son torse, adoptant ainsi une attitude qui rappellerait Ă  certains les peintures d’hĂ©ros tragiques, mais surtout des martyrs qu’on pouvait voir sculptĂ©s dans les murs des temples, hĂ©ros de la foi s’étant sacrifiĂ© pour une cause qui dĂ©passait de loin leur simple enveloppe mortelle. Chaque jour Ă©tait une Ă©preuve pour lui, chaque lever de soleil Ă©tait le dĂ©but d’un calvaire et chaque coucher de l’astre dorĂ© Ă©tait une dĂ©ception de plus. L’humanitĂ© ne pouvait-elle redorer le blason de la vraie religion ? La croisade dans laquelle Cesare s’était engagĂ© semblait ĂȘtre une guerre d’usure, une lutte Ă©ternelle contre les appĂ©tits des hommes, un exorcisme constant pour bannir les esprits malins qui possĂ©daient les esprits des faibles, un peu comme ces deux malheureux qui faisaient les bouffons de cour en piĂ©tinant son autoritĂ© tapa du pied avant de dresser un doigt accusateur vers l’improbable duo Ă  la maniĂšre d’un juge dĂ©clarant sa sentence. Vous rendez-vous seulement compte de l’état dans lequel vous ĂȘtes ? Vos langues ne se contrĂŽlent plus et crachent sottises et bassesses, des hĂ©rĂ©sies mĂȘme ! Savez-vous Ă  quel point le blasphĂšme est un pĂ©chĂ© terrible ? Ne craignez-vous donc pas que vos Ăąmes soient Ă  jamais bannies par les Trois ? Voyez donc ce qui arrive Ă  ceux qui abandonnent l’amour de la TrinitĂ© pour se complaire dans les plaisirs maudits ils finissent en monstres torturĂ©s, cannibales, les incarnations mĂȘme de tous les pĂ©chĂ©s auquel nous vous dĂ©fendant ! »Se penchant lĂ©gĂšrement, il murmura sur un ton plus complice qui aurait fait penser au sifflement d’un crotale veillant sur l’entrĂ©e de sa taniĂšre dans le dĂ©sert Le pardon est un don qui nous a Ă©tĂ© accordĂ©, un luxe mais aussi une responsabilitĂ©. Dois-je considĂ©rer que vous vous excusez pour la forte impolitesse et la rudesse de vos actes au cours de ces quelques instants ou dois-je voir en vous des cas plus 
 radicaux Ă  redresser ? Les Trois savent qu’il existe mille et une façons de remettre quelqu’un dans le droit chemin mais j’imagine que vous ĂȘtes assez raisonnables pour reprendre vos esprits 
 Ă  moins que je ne sois entrain de vous surestimer ? »Spoiler Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Dim 31 Mar 2019 - 2108 L’applaudissement de Merrick, puis les mots qu’il prononça eurent le mĂ©rite de faire rire franchement le noble. Il observa la robe’ du prĂȘtre et ne pu s’arrĂȘter de rire. C’était trĂšs bien envoyĂ©. Roland se tourna vers son acolyte, affichant un air satisfait. Toutefois, certainement poussĂ© par l’ivresse et les encouragements de son second, le capitaine ne s’arrĂȘtait pas en si bon chemin vers la provocation. Le sang-bleu l’observait se diriger vers les Ă©tagĂšres, attraper une bouteille de vin et la dĂ©boucher. Il eut une poussĂ©e d’admiration pour le brun, qui remplissait bien lĂ  son rĂŽle de capitaine, venant au secours de leur navire qu’on menaçait de prendre l’eau. - Il n’y a pas d’eau dans notre navire, jamais ! »Merrick se mit ensuite Ă  rire, Roland en fit de mĂȘme, ne sachant pas tellement pourquoi, mais Ă  cette heure de l’ivresse, tout Ă©tait visiblement propice Ă  rire. Le capitaine Ă©nonça leurs patronymes, ce n’était peut ĂȘtre pas la meilleure idĂ©e au monde, au vu de la situation. Mais dans ce cas de figure, la raison n’était pas toujours Ă  portĂ©e. Le milicien proposa ensuite au prĂȘtre de rejoindre leur Ă©quipage. C’était une idĂ©e ĂŽ combien merveilleuse. Le capitaine Lorren, le second RivefiĂšre, l’amiral Chantauvant, la mousse d’Algrange et enfin le quartier-maĂźtre
 ?- Quel est votre nom vous ? »Pas de rĂ©flexion, une idĂ©e, une parole, le blond se cantonnait Ă  cela. DĂ©jĂ , il arrivait encore Ă  parler, il ne fallait pas trop lui en demander. Cependant, le prĂȘtre ignorait la bouteille qui lui Ă©tait tendue, rejetant le poste qui lui Ă©tait proposĂ©. Loin de se sentir vexĂ©, Roland Laissez capitaine, il semblerait que tout le monde n’ait pas la fibre de la marine ! »Merrick vint lui tendre la bouteille, il la rĂ©ceptionna avec grand soin, portant le goulot hĂątivement Ă  sa bouche, de peur qu’elle subisse le mĂȘme sort que la prĂ©cĂ©dente, son liquide gisant encore sur le sol. L’état dans lequel l’hĂ©ritier Ă©tait plongĂ©, ne lui permettait pas de boire avec convenance. Le vin coulant aussi bien sur sa chemise que dans sa gorge. Quelle dĂ©chĂ©ance. Merrick posa son bras sur ses Ă©paules, le blond lui tendit Ă  son tour la bouteille. Un Ă©quipage soudĂ© partageait ses vivres !Le prĂȘtre parlait ensuite de manque de foi, de punition, d’infidĂšle. Des mots qui trottaient alors dans la tĂȘte du blond. Était-il allĂ© beaucoup trop loin pour faire marche arriĂšre ou pouvait-il essayer de se racheter ? Il avait l’esprit bien trop confus pour espĂ©rer s’en sortir habilement. Les mots du prĂȘtre plus la nouvelle rasade de vin semblaient avoir changer quelque peu la donne. Roland n’avait plus le goĂ»t Ă  la plaisanterie. Au contraire, peu Ă  peu, il se sentait basculĂ© vers le mal. Il ne se sentait pas bien, tout semblait flou, les visages semblaient tournĂ©s, toute la piĂšce mĂȘme. Le prĂȘtre commençait Ă  se montrer intimidant, avait-il rĂ©ussit Ă  lui faire reprendre une once de conscience, peut ĂȘtre. Mais c’était surtout ce mal qui l’inquiĂ©tait sur l’ s’éloigna de Merrick, vint se rapprocher de la table, n’arrivant plus Ă  parler, Ă  peine Ă  marcher droit. Et lĂ , le pire arriva, il vomit, encore et encore. Il n’allait pas bien du tout. AprĂšs avoir vidĂ© son estomac de l’alcool et peut ĂȘtre du reste d’herbe qu’il contenait, il alla s’asseoir pĂ©niblement sur une chaise, un peu plus loin. Se tenant le visage entre les mains. Non, ça n’allait pas. Les paroles du religieux tournaient Ă  prĂ©sent dans son esprit. L’hĂ©ritier se rendait compte davantage dans la situation dans laquelle il Ă©tait. Peut ĂȘtre le fait d’avoir rĂ©gurgiter l’avait aidĂ©, comme un mal pour un bien. Mais il n’osait pas Ă  ce moment reporter Ă  nouveau son regard sur le prĂȘtre. Le soutenir aurait Ă©tĂ© douloureux, prenant conscience des paroles du religieux. Roland Ă©tait un homme pieux, sa foi Ă©tait ancrĂ©e en lui, il faisait le bien, ne se comportait pas de la sorte. Il ne se reconnaissait plus, Ă©tait au plus mal. - Pardonnez-moi mon pĂšre. »Dit-il, tout en gardant la tĂȘte baissĂ©e. Il n’osait pas relevez la tĂȘte, toujours celle-ci enfouie entre ses mains, fixant la table, las. Il ne regardait pas non plus Merrick, se demandant tout de mĂȘme si lui aussi allait en ĂȘtre malade ou non. Le milicien avait un peu plus d’expĂ©rience et d’endurance dans le domaine. Peut ĂȘtre ressentait-il alors moins les effets de la boisson. Mais le sentiment de culpabilitĂ© commençait Ă  s’insĂ©rer plus profondĂ©ment. Et si l’homme des Trois venait Ă  mettre Ă  exĂ©cution ses menaces ? Il l’aurait bien mĂ©ritĂ©, assurĂ©ment. Mais il voulait tenter de rectifier le tir. Il releva enfin la tĂȘte, regardant d’abord Merrick, puis le prĂȘtre. Il voulait s’excuser pour lui aussi, son fidĂšle capitaine. Il ne savait pas trĂšs bien s’il Ă©tait d’humeur pour le repentir. - Nous sommes tellement navrĂ©s, c’est cet alcool, je ne comprends pas
 Tout se bouscule
 J’ai les idĂ©es tellement floues... »L’alcool et la drogue oui, mais ça, il ne le savait pas, droguĂ© Ă  son insu. L’alcool faisait des ravages, mais les deux combinĂ©s, ce n’était plus gĂ©rable. Ça n’allait plus du tout, la tisane, peut ĂȘtre que cela pouvait encore lui faire du bien. Il attrapa sur la table les tasses qui n’avaient pas encore Ă©tĂ© touchĂ©es, puis porta le tout Ă  ses lĂšvres. Quelque chose de plus doux passait bien, mais il restait nausĂ©eux. Le blond tenta de se lever en s’aidant de la table, mais tout tournait. Il se reposa, portant ses mains Ă  la tĂȘte. Quelle horrible traitement, plus jamais
 Merrick LorrenCoutilierSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Lun 1 Avr 2019 - 2003 Merrick Lorren l'avait tendu comme une perche, comme le moyen pour le prĂȘtre de rejoindre leur folle Ă©quipĂ©e et de laisser derriĂšre eux les relents d'amertumes et de fureur qui les vrillaient tout un chacun. Ivre et droguĂ© comme il l'Ă©tait, le milicien Ă©tait convaincu que c'Ă©tait la bonne chose Ă  faire, le meilleur, mais aussi l'unique, moyen de rĂ©concilier celui qui faisait partie du clergĂ© et ceux qui venaient du milieu maritime. La rencontre de ces deux ordres se devait inĂ©vitablement de se faire autour d'une bouteille et en quĂȘte d'un enivrement collectif qui scierait Ă  tout un chacun. Car aprĂšs tout, robe ou non, qui pourrait rĂ©sister Ă  l'appĂąt du vice, Ă  l'attrait de la dĂ©bauche qui n'Ă©tait plus une simple Ă©bauche, mais bien la finalitĂ© d'une soirĂ©e qui avait Ă©tĂ© beaucoup trop avinĂ© ?Ainsi, aux yeux du fieffĂ© ivrogne, l'idĂ©e Ă©tait exemplaire, aussi inouĂŻe qu'incroyable. Roland de RivefiĂšre semblait en ĂȘtre tout aussi convaincu, tandis que son rire se rĂ©verbĂ©rait et se rĂ©percutait avec une assiduitĂ© digne des plus grands briscards de la bouteille. EncouragĂ© par ces Ă©clats d'amusement en provenance de son second, le capitaine souriait bĂȘtement, attendant la suite, dans l'expectative de la rĂ©ponse qu'il croyait positive. Or, bien Ă©videmment et bien stupidement, Merrick c'Ă©tait fourvoyĂ©. Le prĂȘtre ne semblait ne pas vouloir goĂ»ter la mixture, n'apprĂ©ciant que trĂšs modĂ©rĂ©ment l'idĂ©e qui avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e sous les auspices de la finalitĂ© idĂ©ale pour tous. DĂšs lors, ces actions furent jugĂ©es par le dĂ©vot. Lorsque celui-ci le prĂ©senta comme audacieux, Lorren ne put s'empĂȘcher de sourire avec fiertĂ©, prenant cela au pied de la lettre et comme un compliment. La suite fut entendue de la mĂȘme façon; qu'il soit prĂ©sentĂ© comme insolent, ou comme un infĂąme bourreau qui martyrisait le prĂȘtre, tout cela avait le mĂ©rite de flatter son ego de beau salopard. Se passant une main dans les cheveux, satisfait de ce qu'il entendait, Merrick dispensa un clin d'Ɠil Ă  son homologue. ''Merci, pour ces compliments !'' RĂ©pondit-il en faisant tourner le liquide dans la bouteille, histoire que le contenu frappe les parois du contenant, dans une danse qui avait le mĂ©rite de gĂ©nĂ©ralement aguicher et appĂąter tout homme qui avait un tant soit peu d'attrait et d'attirance pour l'ivresse. Pour autant, la mouvement nĂ©gatif de la tĂȘte eu le mĂ©rite de faire chavirer son sourire. Il refusait la bouteille et l'idĂ©e de rejoindre l'Ă©quipage ?! ''En effet, Roland. Tous ne peuvent ĂȘtre Ă  la hauteur de notre lĂ©gende !'' Déçu, il l'Ă©tait. Mais faisant contre mauvaise fortune bon cƓur, il partagea le ''trĂ©sor'' avec son second, qui s'accapara ledit l'alcool dont il Ă©tait question. Haussant les Ă©paules, rapportant son attention envers l'homme du culte, Merrick Lorren attendit la suite sans rien dire. OĂč se dirigeait donc cette folle Ă©quipĂ©e ? Les condamnĂ©s Ă©coutĂšrent ainsi les remontrances de celui qui se positionnait comme le juge, le jury, mais aussi le bourreau. Lentement, Ă  chaque mot qui vrillait de maux le milicien, la bouche de ce dernier s'entrouvrait sous la dĂ©clamation des torts et des pĂ©chĂ©s auxquels il se serait livrĂ©. ''Cannibale et torturĂ©s''. C'est ce qui les attendait vraiment ? Aussi interdit qu'indĂ©cis, en proie Ă  une panique qui prenait racine dans l'intimidation qui Ă©tait vĂ©hiculĂ©e par le prĂȘtre, l'ivrogne commençait Ă  ĂȘtre vacillant dans ses convictions. Avait-il commis une bĂ©vue, une erreur irrĂ©mĂ©diable ? Se pouvait-il que ce soit lui le vil fĂ©lon de l'Ă©change ? Merrick Ă©tait croyant, guĂšre pratiquant, mais tout de mĂȘme... La remise en question, le doute s'insinuant dans son esprit alourdi par la morsure avide et perfide du houblon avait le mĂ©rite de le ronger. En outre, la peur du potentiel ''redressement de tort'' eut le mĂ©rite de le refroidir lourdement. Mieux valait faire profil bas, mieux valait...non, non et non !Qu'importe ! Le capitaine Merrick Lorren n'accepterait la domination de personne d'autre en cette heure ! Il Ă©tait le seul maĂźtre Ă  bord, et accompagnĂ© de son second, il Ă©tait indĂ©boulonnable, incapable de reculer loin de cette ivresse qui lui apportait ce bien-ĂȘtre et cette concupiscence ! Le prĂȘtre ne fomenterait aucune mutinerie. Celui-ci n'Ă©tait point un ĂȘtre magnanime. Il Ă©tait l'ennemi, aussi perfide que vil, qui se cachait derriĂšre des paroles salvatrices. Le capitaine ne tomberait pas dans le panneau ! ''Ce fut un beau discours, prĂȘtre !'' Commença-t-il un sourire en coin, relevant le menton bien haut, prĂȘt Ă  dĂ©clamer la suite.'' Vous pourrez vous rappeler de ce jour, comme le jour oĂč vous avez failli faire changer d'idĂ©e le capitai...'' Sa sentence, qui aurait Ă©tĂ© une magistrale erreur, fut coupĂ©e par les vomissements de son second; Roland de RivefiĂšre. Tout d'abord souriant, Merrick dĂ©chanta excessivement rapidement lorsque son compatriote l'abandonna en demandant pardon. DĂšs lors, esseulĂ© face Ă  l'allure vengeresse du dĂ©vot, le milicien perdit de sa superbe. Sans l'appui et le support du comte, Merrick perdait la forfanterie qui l'habitait, tandis que l'intimidation du membre du clergĂ© Ă©tait trop forte pour ses ''maigres'' Ă©paules. Se risquer tout seul Ă  l'apprĂȘtĂ© de la lutte Ă©tait trop pour lui... Offrant un regard déçu au noble, secouant la tĂȘte de gauche Ă  droite, Merrick Lorren finit par regarder le prĂȘtre. ''DĂ©solĂ©...'' murmura-t-il faiblement. Croisant les bras, boudeur, Merrick ne dit plus rien. Il avait guidĂ© Roland sur le chemin de l'ivresse. Ce serait Ă  ce dernier de les guider vers le repentir. Lui ne s'abaisserait guĂšre Ă  plus que ce petit mot d'excuse... Regardant la bouteille qu'il tenait d'une main, l'Ɠil aussi avide que hagard, Lorren la dĂ©posa sur la table, se reculant de son attrait. Son geste avait au moins le mĂ©rite de suivre la logique de son repentir. -''DĂšs lors, est-ce tout, mon pĂšre ?'' demanda-t-il aprĂšs que Roland ait terminĂ© leurs excuses. ''En avons-nous terminĂ©, maintenant ? Je crois que mon secon... que le comte aurait bien besoin d'une bonne nuit de sommeil. '' Croisant les bras, puis tentant de s'appuyer sur une seule jambe, Merrick perdit l'Ă©quilibre, avant de se ressaisir pour ne pas finir avachi au sol. '' Vous vous rendez bien compte de l'Ă©tat dans lequel il est... aprĂšs tout, c'est vous qui venez de nous le faire rĂ©aliser. Mieux vaudrait qu'il aille se reposer, pour qu'il puisse retrouver la droiture et quitter l'Ă©quip... et quitter la perfide, la vile, que dis-je ! La damnĂ©e ivresse ! Cet infĂąme Ă©tat qui ne fait que nous avilir et nous faire nous Ă©loigner du droit chemin. La nuit sera rĂ©paratrice Ă  coup sĂ»r ! '' Est-ce que le prĂȘtre accepterait cette tentative de fuite ? Merrick Lorren usait de l'Ă©tat dĂ©plorable de Roland pour tenter de se retirer de cette conversation et de l'intimidation qui les faisait ployer et courber l'Ă©chine. Le milicien pensait que son discours n'Ă©tait pas trop exagĂ©rĂ©. Or, tout cela Ă©tait bien Ă©videmment le contraire. Sa prise de parole, notamment lorsqu'il dressa la liste des maux qu'avait l'alcool sur eux, avait une grandiloquence excessive. Le prĂȘtre devrait normalement s'en rendre compte. Mais, il fallait aussi avouer que celui-ci avait tendance Ă  s'emporter lorsqu'il Ă©tait question du culte et de la croyance... DĂšs lors, est-ce que les mots du plus pitoyable milicien pouvaient ĂȘtre reçus de bonne maniĂšre ? En cette heure, tout Ă©tait dur Ă  dire pour Merrick Lorren... Estelle LorrenAubergisteSujet Re [TerminĂ©] L'Ă©bauche de la dĂ©bauche ♠ [Merrick]. Mar 2 Avr 2019 - 1809 - On ferme, on ferme » fit la voix chantante de la tenanciĂšre dans cette sonoritĂ© particuliĂšre Si si je vous assure on ferme » rajouta-t-elle le plus sĂ©rieusement du monde La chope vous offre vos consommations actuelles, mĂȘme les plats, oui, mĂȘme les plats et elle vous offre mĂȘme une consommation demain Ă  la mĂȘme heure, si si, dehors, dehors »Le bruit de ses chaussures Ă  talons sur le sol se rĂ©pĂ©tant dans un dynamisme un peu particulier se faisait entendre si rĂ©guliĂšrement, Ă  chaque fois qu’elle se prĂ©cipitait vers un client pour lui mettre l’ensemble des Ă©lĂ©ments dans les bras et l’accompagner jusqu’à la porte de l’établissement. La rouquine conservait un trĂšs large sourire sur ses lĂšvres, des petits yeux brillants de malice, mais aussi de culpabilitĂ©. Avait-elle conscience qu’elle avait laissĂ© Merrick Lorren et un noble entre les mains d’un prĂȘtre qu’elle savait peut-ĂȘtre un peu
 ExtrĂȘme dans sa façon de penser. Secouant doucement la tĂȘte, refusant d’imaginer le pire, alors que celui-ci avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© lorsqu’elle s’était trompĂ©e de bouteille et qu’elle avait droguĂ© involontairement l’étrange duo. Toussotant pour cacher sa gĂȘne, elle passait des mains dans le dos de ses clients ou clientes pour accentuer la petite prĂ©cipitation, plus vite ils Ă©taient tous dehors, plus vite elle pourrait s’occuper de sa problĂ©matique principale qui se trouvait dans l’arriĂšre de sa cuisine. L’ambiance semblait s’ĂȘtre adoucie, les habituĂ©s semblaient comprendre et s’amuser de la situation, taquinant volontiers celle qui n’avait plus la main mise sur la situation –chose habituelle quand son fonds de commerce repose principalement sur le nombre de chopes ingurgitĂ© par les clients-. Souriante, une main nerveuse et rĂ©guliĂšre dans sa tignasse de feu, la dame de Chantauvent rĂ©pondait par des clins d’Ɠil, des petits rires forcĂ©s, des sourires Ă  s’en faire des crampes Ă  la mĂąchoire. Ne pouvaient-ils pas tous se dĂ©pĂȘcher un peu ? Oooh si la raison n’était pas encore prĂ©sente dans son esprit, aucun doute qu’elle aurait attrapĂ© la brave Brigitte pour encourager l’attroupement Ă  dĂ©guerpir le plancher. Les choses Ă©taient nĂ©anmoins ce qu’elle Ă©tait et ce fut presque naturellement qu’elle conserva son masque habituel, gĂ©rant l’ensemble avec diplomatie et patience. La tenanciĂšre Ă©tait pourtant inquiĂšte, Ă  la fois pour son milicien, le noble et peut-ĂȘtre mĂȘme un peu le prĂȘtre, seule la trinitĂ© savait s’ils Ă©taient en mesure de tous ce supporter dans cet Ă©tat. Enfin. La derniĂšre cliente quitta la chope sucrĂ©e, le petit couple lui Ă©tait montĂ© Ă  l’étage pour batifoler sagement sous des draps propres, ce qui sur l’instant ne lui parut aucunement dramatique. Un problĂšme de moins, c’est ce qu’elle avait dĂ» se dire, ou un de plus, en fonction de la suite des Ă©vĂ©nements. Prenant une grande inspiration, elle avisait, immobile, la porte de la cuisine, incapable de savoir, de percevoir ce qui se tramait lĂ  bas. S’imaginait-elle le pire et peut-ĂȘtre le moins pire, tout en s’accrochant au pire Ă©videmment. Avec Merrick, rien n’était impossible, tout Ă©tait rĂ©alisable, avec Cesare tout Ă©tait sanctionnable d’une maniĂšre surprenante et particuliĂšre
 Bien, bien, bien, comment allait-elle rĂ©ussir Ă  calmer l’ensemble calmement, sans brusquerie
 DĂ©jĂ  pour Ă©laborer un plan, fallait-il savoir vers quoi elle s’engageait. Une nouvelle inspiration plus loin, elle avait poussĂ© la porte, se retrouvant dans sa cuisine, silencieuse, les yeux lĂ©gĂšrement Ă©carquillĂ©s devant le spectacle qui se jouait devant prĂȘtre Ă©tait face Ă  Merrick, Merrick visiblement boudeur les bras croisĂ©s semblait attendre une rĂ©ponse, le sol Ă©tait recouvert d’alcool, l’odeur dĂ©sagrĂ©able venait lui irriter le nez sans qu’il ne soit uniquement dĂ» au liquide qui se propageait par terre. Observant Ă  droite Ă  gauche, elle dĂ©tailla Roland de RivefiĂšre, sur une chaise, visiblement mal en point, trĂšs mal en point. La tĂȘte entre les mains, le regard ailleurs, non loin de lui une vĂ©ritable mer de vomi
 Bien, trĂšs bien, ce n’était pas encore le pire
 Non, cela aurait pu ĂȘtre beaucoup plus grave, c’est ce qu’elle s’était dit en passant la porte et en cherchant un semblant de parole dans le regard sĂ©vĂšre et presque dĂ©bitĂ© du reprĂ©sentant de la trinitĂ©. - Je
 Je me disais que peut-ĂȘtre » tenta-t-elle Il serait bon de coucher tout le monde mon pĂšre
. Il faut boire beaucoup, croyez-en mon expĂ©rience » quelle drĂŽle d’expĂ©rience d’ailleurs Pouvez-vous
 J’y vais, prĂ©parer des infusions. Il faut boire et monter tout le monde Ă  l’étage, l’un dans la chambre de droite, l’autre de gauche » surtout pas la porte du fond, lĂ  il y avait le jeune couple Je reviens
 Je
 Je vais vous prĂ©parer un repas aprĂšs ça. »La voix de la rouquine Ă©tait douce, particuliĂšrement calme, bien loin de la quelconque tension Ă  laquelle elle n’avait pas insistĂ©. Son regard vers Merrick devait trahir son affection pour le milicien, heureusement que ce n’était guĂšre interdit, sans quoi, tout le monde se serait retrouvĂ© noyĂ© dans la bassine. Offrant un faible sourire Ă  l’homme de foi, elle attrape une grande bassine, marcha sur la pointe de pieds pour Ă©viter les zones trop glissantes, s’arrĂȘta Ă  cĂŽtĂ© de Merrick pour vĂ©rifier qu’il allait bien, le questionnant dans un murmure vis-Ă -vis de cet Ă©tat de fait, inquiĂšte. L’échange ne dura guĂšre longtemps, puisque dans le mĂȘme temps elle faisait une pause Ă  cĂŽtĂ© de Roland, glissant une main sur son front - Il est chaud, mon pĂšre, j’ai peur qu’il dĂ©core une nouvelle fois mon sol
 Pourriez-vous installer tout le monde dans la salle Ă  cĂŽtĂ©, le temps que je termine les prĂ©parations
 L’odeur est plus
 douce Ă  cĂŽtĂ©. »Autant dire qu’elle avait du travail pour nettoyer tout ça, mais bon
 Offrant un dernier regard Ă  l’ensemble, elle espĂ©rait que sa prĂ©sence attĂ©nue un peu la colĂšre du prĂȘtre, mais qu’elle influence aussi de maniĂšre bĂ©nĂ©fique le comportement et les pensĂ©es de Merrick. Roland, lui, au vu de son Ă©tat, il semblait dĂ©jĂ  s’offrir lui-mĂȘme la sanction de cette consommation d’alcool –et de drogue- un peu trop excessive. Marmite sous le bras, elle avait Ă©tĂ© jusqu’au puits dans la petite cour pour remplir le tout, revenir, placer l’ensemble sur le feu en attendant sagement que le groupe se dĂ©place dans la salle. Ceci fait, elle laissa les hommes discutent encore un peu entre eux avant de prĂ©parer une infusion, y rajoutant quelques plantes qui devraient permettre une migraine moins importante et surtout un peu de rĂ©tablissement de l’état –sans qu’il n’existe quoi que ce soit pouvant lutter contre un taux d’alcool important Ă©videmment-. Plateau en main, nouvelle respiration, elle passa la porte pour rejoindre l’ensemble, glissant entre les mains de tout le monde une tasse encore fumante Ă  l’odeur agrĂ©able. Merrick fut servi en premier, puis Roland, le prĂȘtre et puis elle. - Buvez pendant que c’est encore chaud, mais soufflez un peu avant. Je vous en fait une aussi mon pĂšre, des plantes de l’extĂ©rieur il n’y a que ça de meilleur » fit-elle dans un demi-sourire Je suis un peu confuse » ajouta-t-elle Ce n’est pas de la faute de Me
monsieur Lorren ou monsieur de RivefiĂšre, mais de la mienne » fit-elle Je contrĂŽle normalement la consommation de mes clients, mais il y avait un peu de monde ce soir, je crois en plus que j’ai confondu certaine commande » murmura-t-elle Je suis navrĂ© mon pĂšre, je crains ĂȘtre la responsable. Veuillez m’excuser Me-monsieur Lorren et monsieur de RivefiĂšre, d’ailleurs, voulez-vous que je fasse mander mademoiselle d’Algrange ou prĂ©fĂ©rez-vous dormir ici ? » elle avise le prĂȘtre et ajouta C’est sa fiancĂ©e et Merrick peut rester ici, c’est
 » c’était le drame oui, parce qu’elle Ă©tait toujours incapable de le dĂ©finir Le mien en quelque sorte, peut-ĂȘtre » fit-elle avant d’avaler une longue gorgĂ© Enfin bon, que fait-on ? »Le tout c’était de changer de sujet, c’est tout. Oui c’était tout. Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220200 Tarentuled a Ă©crit M, NMerlin. Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220142 HaydenSkywalker a Ă©crit K N KevanLe 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220145 PtnDeOrange a Ă©crit C SChris Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220127 RukyFox11 a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  215951 spermatieux62 a Ă©crit T O Et y a 3 lettres TĂ©o J'ai trouvĂ© tout seul et je suis dĂ©foncĂ© C'est pas ca Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220150 HoodieSZN a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220128 Cartigan4 a Ă©crit A N Adam le chanceux N pas MDu coup ratĂ© A N Message Ă©ditĂ© le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220258 par Cartigan4 Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220227 kancerf a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220127 RukyFox11 a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  215951 spermatieux62 a Ă©crit T O Et y a 3 lettres TĂ©o J'ai trouvĂ© tout seul et je suis dĂ©foncĂ© C'est pas ca Tio ? Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220236 Cartigan4 a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220150 HoodieSZN a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220128 Cartigan4 a Ă©crit A N Adam le chanceux N pas MDu coup ratĂ© A NNoam Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220132 spermatieux62 a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220059 kancerf a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  215951 spermatieux62 a Ă©crit T OEt y a 3 lettres TaoC'est la bonne rĂ©ponse C'est asiatique. En vrai j'aime bien ce prĂ©nom, ca sonne bien. Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220311 HoodieSZN a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220236 Cartigan4 a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220150 HoodieSZN a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220128 Cartigan4 a Ă©crit A N Adam le chanceux N pas MDu coup ratĂ© A NNoamA N bordel, c'est pas si compliquĂ© D NFacile To Message Ă©ditĂ© le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220424 par p4f0N Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220216 CaSeouletJweef a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220200 Tarentuled a Ă©crit M, Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220327 kancerf a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220132 spermatieux62 a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220059 kancerf a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  215951 spermatieux62 a Ă©crit T OEt y a 3 lettres TaoC'est la bonne rĂ©ponse C'est asiatique. En vrai j'aime bien ce prĂ©nom, ca sonne Tao Pai Pai Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220355 p1onoa a Ă©crit D NFacile Damien Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220344 Cartigan4 a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220311 HoodieSZN a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220236 Cartigan4 a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220150 HoodieSZN a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220128 Cartigan4 a Ă©crit A N Adam le chanceux N pas MDu coup ratĂ© A NNoamA N bordel, c'est pas si compliquĂ© Adrien Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  220145 PtnDeOrange a Ă©crit C SCounter strikeCarlos Charles Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  215924 kancerf a Ă©crit Le 17 fĂ©vrier 2020 Ă  215635 ASevenX a Ă©crit C et C CedricBien jouĂ© khey Y'a pas eu beaucoup de prĂ©noms trouvĂ©s F et Scelui qui trouve je lui partage mon compte netflix DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 6 lettres et commence par la lettre J CodyCross Solution ✅ pour PRÉNOM DE LHÉROÏNE DU ROMAN UNE VIE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "PRÉNOM DE LHÉROÏNE DU ROMAN UNE VIE" CodyCross Voyage en Espagne Groupe 842 Grille 4 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Voyage en Espagne Solution 842 Groupe 4 Similaires Ayant un rangement un peu chaotique par nature, j'essaie au fur et Ă  mesure de m'organiser. J'y suis bien arrivĂ©e pour mes jeux, il restait les papiers D Plus de scrupules Ă  imprimer de jolies choses puisqu'on trouve des cartouches pour trois fois rien J'ai donc dĂ©cidĂ© cette annĂ©e de tout centraliser dans un classeur qui comprend une couverture les infos persos / circonscription un agenda avec les vacances les services / les dates importantes liste des enfants les anniversaires 108 heures coopĂ©rative rdv parents rĂ©unions d'Ă©quipe Ă©valuations Ă  noter Ă©lĂšves APC / pĂ©riode notes aperçu PDF modifiable Publisher ne s'affiche pas, Ă  enregistrer puis ouvrir depuis votre PC J'ai prĂ©parĂ© aussi le cahier journal qui comprend une couverture les programmes l'emploi du temps le cahier journal et je rajouterai aussi une page calendrier Ă  chaque mois pour y noter les Ă©vĂ©nements puisque j'imprime de toute façon le A4 pour l'agrandir en A3 pour le calendrier des rituels, ce sera mieux que la poubelle ^^ je range la programmation pĂ©riode 1, suivie de mon cahier journal pour cette pĂ©riode, puis la programmation pĂ©riode 2 etc.... aperçu PDF modifiable Publisher ne s'affiche pas, Ă  enregistrer puis ouvrir depuis votre PC J'ai laissĂ© les lettres sur le cotĂ© dans le format Publisher pour que vous puissiez mettre votre nom sur la couverture, et changer les annĂ©es Ă  l'avenir ^^ Pour celles et ceux qui sont fĂąchĂ©s avec l'informatique et le format modifiable La couverture MS avec le prĂ©nom Ă  mettre Ă  la main La couverture vierge avec le niveau et le prĂ©nom Ă  mettre Ă  la main Livres Ebooks & liseuses NouveautĂ©s Coups de cƓur Livres Ă  prix rĂ©duits Bons plans Papeterie Jeux Reprise de livres Le prĂ©nom, choisi avec amour par les parents, est le premier cadeau reçu dĂšs la naissance. Savez-vous qu'il peut vous en apprendre beaucoup sur votre... Lire la suite 12,99 € E-book - Multi-format Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 12,99 € Grand format ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 18,00 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Le prĂ©nom, choisi avec amour par les parents, est le premier cadeau reçu dĂšs la naissance. Savez-vous qu'il peut vous en apprendre beaucoup sur votre personnalitĂ© ? Les lettres de votre prĂ©nom ont en effet une valeur symbolique selon leur forme graphique, le son qu'elles Ă©mettent et la place qu'elles occupent. On peut Ă©galement facilement dĂ©coder un prĂ©nom ou un nom en traduisant les lettres en chiffres selon un procĂ©dĂ© connu depuis la nuit des temps et dĂ©veloppĂ© par la numĂ©rologie. C'est ainsi que chaque lettre ouvre une porte sur la connaissance de soi. Dans cet ouvrage, vous pourrez apprendre Ă  calculer le nombre de votre prĂ©nom et dĂ©couvrir sa signification, ou consulter directement l'analyse faite par l'auteur des 500 prĂ©noms les plus courants. DiffĂ©rentes applications complĂ©mentaires vous sont enfin proposĂ©es, telles que l'Ă©tude du nombre de personnalitĂ© qui comprend le prĂ©nom avec le nom de famille ; l'entente entre deux personnes au niveau affectif, familial, social et professionnel ; l'Ă©tude comparative entre le prĂ©nom et le nom de famille, particuliĂšrement utile en cas de recherche d'un prĂ©nom pour un enfant ou d'un pseudonyme car il est alors essentiel que le prĂ©nom et le nom de famille soient en harmonie ; l'entente intime pour les couples d'aprĂšs la premiĂšre voyelle de leur prĂ©nom qui donne des prĂ©cisions sur le comportement amoureux. Ce livre prĂ©sente une Ă©tude originale et innovante des prĂ©noms, avec des calculs Ă  la portĂ©e de tous, sans connaissance prĂ©alable de la numĂ©rologie... Date de parution 13/01/2016 Editeur ISBN 978-2-7339-1373-4 EAN 9782733913734 Format Multi-format Nb. de pages 384 pages CaractĂ©ristiques du format Multi-format Pages 384 CaractĂ©ristiques du format Mobipocket Protection num. pas de protection CaractĂ©ristiques du format ePub Protection num. pas de protection CaractĂ©ristiques du format Streaming Protection num. pas de protection

la premiÚre lettre du prénom de celui qui t aime